Mozart : un roman ébouriffant

Quel plaisir de lire ce roman sur la vie de ce jeune Mozart 🎹 Je me suis plongée de suite dans la lecture, les liens qu’il a avec sa famille sont forts surtout avec sa sœur qui pour moi aurait mérité autant de lumière que lui Leurs père est vraiment à fond dans toutes les représentations qu’il fera au fil des villes parcourues .. c’est un peu dommage qu’il soit à fond sur cette envie de tout décrocher mais ça n’en fait pas moins un livre génial 😃 L’humour est super, placé la où il faut même des fois surprenant dans les dialogues 😁 J’en rigole encore C’est un très bon roman j’ai vraiment beaucoup aimé ce côté décalé 🎹☺️ Merci pour cette belle découverte 🎼

Vous connaissez la collection “Romans d’histoire pop” des éditions Eyrolles? Non? C’est que vous ne lisez pas bien mes posts alors… Ou que vous me suivez depuis peu! Car c’est le quatrième que je lis et que je chronique, toujours avec le même entrain. Ici, c’est Mozart qu’on assassine… Oups, non mauvaise ref, pardon! Ici, c’est la jeunesse de Mozart qu’Olivier Pion choisit de croquer au travers d’anecdotes savoureuses et des dialogues pétillants. On découvre un Mozart enfant, bourré de talent mais aussi de malice, évoluant parmi les grands du XVIIIe siècle. Les situations cocasses s’enchaînent : les caprices du petit génie, ses éclats d'inspiration inattendus, ou encore ses joutes verbales avec sa soeur Nannerl, dont la verve et l’indépendance d’esprit en font un personnage très attachant… Peut-être même plus que le petit virtuose car son succès lui monte parfois sérieusement à la tête! Malgré quelques longueurs, une lecture divertissante et légère qui revisite l’histoire en habits jaune d’or - la tranche est en effet parée d’une couleur soleil du plus bel effet! A accompagner d’une petite sonate, avant de revoir “Amadeus”, le chef-d’oeuvre tout aussi apocryphe de Milos Forman.

Avec Mozart, un roman ébouriffant, Olivier Pion nous offre une véritable symphonie romanesque sur les jeunes années de Wolfgang Amadeus Mozart. À travers un récit aussi enlevé qu'un allegro vivace, le roman suit la tournée européenne de la famille Mozart en 1763, orchestrée par Léopold, père ambitieux et calculateur. Dès les premières lignes, on sent l’urgence, la frénésie d’un père chef d'orchestre, déterminé à faire triompher ses enfants. A chaque étape, à chaque ville visitée, la quête du succès et la pression pèsent d’avantage sur les jeunes épaules de Mozart et de sa chère sœur Nannerl. D’ailleurs, la relation entre ce deux là, amène une pointe piquante et vive au roman. Complices dans la vie comme sur scène, c’est un régal de les voir se chamailler, d’entraider et jouer ensemble. Ca les rend encore plus attachants. Nannerl m’a même apparue être comme une figure presque essentielle de cet opus familial. Pourtant, derrière cette harmonie familiale se cachent bien des tensions sous-jacentes. J’ai beaucoup aimé cette manière de raconter cette période dans la vie du maestro. J’ai aimé découvrir cette sœur, qui aura mérité d’avantage de lumière. J’ai apprécié cet humour dans l’écriture, qui allège la gravité des situations, grâce notamment au staccato d'anecdotes humoristiques qui contrebalance la rigueur des faits historiques. Ça rend l’ensemble plus léger et agréable, tout en nous régalant au passage. Bref, voici une sonate littéraire très réussie, avec un style enlevé et mélodieux, qui fait résonner à la fois les joies et les peines de l’enfance de Mozart. Une partition réussie, où chaque page résonne justement, célébrant l’enfance d’un génie dans toute sa complexité. (PS : J’avoue qu’au passage, ça m’a donné envie de réécouter les œuvres du grand Mozart.)