Les larmes d'Asphodèle

Les Larmes de l’Asphodèle de Nora Lake est une réécriture captivante du mythe d’Orphée et d’Eurydice, qui a su séduire de nombreux lecteurs par sa poésie et sa profondeur émotionnelle. Ce roman nous plonge dans l’histoire tragique d’Eurydice, une nymphe des bois, et d’Orphée, un jeune prince talentueux. Leur bonheur est de courte durée, brisé par la mort prématurée d’Eurydice au lendemain de leurs noces. Fou de chagrin, Orphée décide de descendre aux Enfers pour tenter de ramener sa bien-aimée à la vie. Là, il doit affronter Perséphone et Hadès, les souverains des Enfers. La plume de Nora Lake est ensorcelante et enchanteresse. Ses descriptions de la nature et des émotions des personnages rappellent le style d’Oscar Wilde. Ce roman revisite le mythe d’Orphée et d’Eurydice avec une touche unique, mettant en avant la passion et la douleur des personnages. Cette réécriture est comparée aux œuvres de Madeline Miller. Les personnages d’Eurydice, Orphée et Perséphone sont décrits comme extraordinaires, offrant une peinture véhémente de la passion dans toute sa splendeur et sa noirceur. Ce livre a une profondeur émotionnelle et la beauté de l’écriture. J'apprécie particulièrement la manière dont l’autrice aborde les recoins de l’âme humaine, montrant que même dans la noirceur, il peut y avoir de la beauté. Les Larmes de l’Asphodèle est une lecture incontournable pour celles et ceux qui aiment les réécritures mythologiques et les romans poétiques. Nora Lake réussit à nous captiver avec une histoire à la fois tragique et magnifique, où la douleur et la beauté se mêlent harmonieusement. Avez-vous déjà lu d’autres œuvres de Nora Lake ou des réécritures de mythes similaires ?

Dans ce roman Nora Lake a su me plonger dans les ténèbres du mythe d’Eurydice et d'Orphée. Une belle plume toujours aussi addictive qui nous invite à ne pas lâcher le roman avant la fin. Une très belle lecture. Extraits : “ Le jeune homme avait toujours eu une vision distordue du temps. Il pouvait sans aucun mal jouer de la lyre du matin au soir et avoir le sentiment que seules quelques minutes s’étaient écoulées. A l’inverse, quand il vivait des nuits dionysiaques avec ses amis, il lui semblait qu’une semaine, un mois complet s'étirait. “ “ Les nymphes avaient préparé les meilleurs mets. Gâteaux de fleurs et de miel, fruits par centaines, noix et pains à l’huile avaient été disposés sur les longues tables du banquet, à l’ombre des dais tendus entre les arbres. De leur côté, les Argonautes avaient apporté des instruments de musique et des jeux en terre cuite. La clairière devint le théâtre de l’ivresse et du bonheur. “