Daisy Jones & The Six

Il est actuellement 2:27, et je viens de finir il y a moins d’une heure, ce livre qui mériterait plus que n’importe quel autre une ascension vers la gloire. Je suis assez difficile en matière de goûts littéraire, alors si j’en viens à dire qu’un livre est bien, c’est qu’il l’est. Tout au long de ce livre, la musique rythme lentement les pages, c’est doux, sensuel, intime.. on vit ce groupe, de ses débuts où les frères Dunes se disputent une guitare, jusqu’à sa fin le 12 juillet 1979 ( cette date vous marquera indéniablement ). Après avoir fini ce livre je me sens toute vide, seule, bien plus qu’habituellement lorsqu’on finit n’importe quel livre et qu’on enchaine avec un autre, je sais que je vais avoir besoin de temps pour faire le deuil et me dire ( WoW, voilà, je l’ai achevé je peux faire mon retour à la réalité ) parce que mine de rien, ça fait bien 5 jours que mon nez est collé aux pages. Vous allez adorez ce livre, et les personnages, parlons en. Aussi attachant que turbulents, chacun d’entre eux possède peut être plus de défauts que de qualités, c’est ce qui les rends aussi humains et c’est avant tout ce qui permet de nous faire croire que ce groupe a bel et bien existé. Tout le long de ce livre on ne vit que pour ça “ je suis persuadée qu’il a existé, ça ne peut pas avoir été imaginé !” J’ai adoré Daisy, j’ai trop aimé Camila, et dieu seul sait que comme ces deux femmes mon coeur a été partagé entre en coller une à Billie ou l’embrasser. En tout cas, chacun de ces personnages aurait mérité d’avoir été inventé pour le monde des bisounours car de toute évidence, celui la était bien trop sombre pour eux.. À cette lecture, inoubliable et mémorable qui aura remis mon existence en cause. Vous devez le lire, n’hésitez plus, c’est un signe. Kaissya

Je trouve que c'est une pépite. C'était une lecture fluide, le format "interview" est super original et agréable à lire. C'est un livre rempli de toxicité puisque ça parle du rock dans les années 70, donc entre la drogue et les relations tumultueuses, il n'y a pas grand chose de "sain" dans cette œuvre, mais ça match bien! J'ai adorée ce retour en arrière, être plongé dans les seventies et découvrir l'industrie musicale, mais aussi lire/decouvrir toutes ces personnalités complexe au long du récit. Personne n'est parfait, bien au contraire d'ailleurs, c'est souvent énervant, mais c'est ce qui rendait les personnages si humain et intéressant. Ils représentent à la perfection nos propres imperfections et l'irationnalité humaine dans son ensemble, à travers ses relations, ses addictions, ses ambitions etc. Ce n'est pas une histoire écrite pour être "belle", elle aborde de bien des façons et avec justesse l'obscurité des sentiments autant que l'euphorie qui les accompagnent, nous faisant vivre les montagnes russes émotionnelles en même temps que la tempête Daisy Jones & the six. Bref personnellement j'ai ADORÉE!

Déjà l’idée d’écriture sous forme d’interview est folle, on est vraiment immergé dans la vie des personnages, la profondeur des personnages est dingue, ça parait tellement réel, (carrément a un moment je pensais que c’était tiré d’une histoire vraie) Bref, l’univers est fou, tout est incroyable, rien de plus a dire, juste lisez cette merveille <3

Oh boï voilà le pétard mouillé de la semaine ma petite gueule de love ! Pourtant j’ai adoré Les sept maris d’Evelyn Hugo qui pour moi est beaucoup plus abouti avec des vraies thématiques et des réflexions certes résolues superficiellement mais avec au moins un intérêt derrière. Daisy Jones & The Six m’a ramené à l’époque où Disney faisait dans le « faudrait un truc rebelle mais qui tache pas trop pour attirer le plus de public possible », ce qui est assez maladroit surtout quand t’as lu masse bouquins sur cette période, autant sur des groupes de musique que les icônes qui se sont VRAIMENT brûlées les ailes après avoir touché le ciel. Le côté interview avec plusieurs personnages est ultra efficace pour vous faire dévorer le roman en deux-deux, et côté histoire c’est tellement pompé sur la bio de Fleetwood Mac que ça en deviendrait limite lassant, mais Reid est une autrice qui sait accrocher le lectorat et on peut au moins lui accorder ça ! Sans déconner si vous êtes resté sur votre faim à cause du côté faussement rebelle et « sex, drugs et rock’n’roll » (je suis mdr) je vous conseille vivement : - Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noire, de Cookie Mueller - dispo en poche aux @editions1018 - sur une icône qui incarne à elle seule toute la définition des seventies - Please kill me, de Gillian McCain et Legs McNeil chez @editionsallia une histoire du punk racontée depuis l’intérieur et qui rend surtout compte du rôle des femmes dans les groupes rock des 70’s - Lola Bensky de Lily Brett, aux éditions 10/18 également et où une journaliste rend compte de ses premières interviews avec les stars de Woodstock Pour le reste je me tâte quand même à mater la série parce que le roman est hyper visuel pour le coup so, why the fuck not ? - traduit de l’🇺🇸 par Typhaine Ducellier - Sioux ! 😘 #taylorjenkinsreid #daisyjonesandthesix #editions1018 #litteratureamericaine #bookstagrammer #avislecture #bookworm #bookreview

Daisy est un fantasme. Un fantasme d'auteur(e). Elle est cette jeune femme libre, sauvage, en proie à des démons trop grands pour elles. Pour vous ou pour moi. Et pourtant, tant de fragilités, on s'attendrit, l'imagination s'emballe, tant à dire, tant à vivre ! D'empathie on irait même jusqu'à saigner de ses plaies pour qu'elle continue. De chanter. D'être belle. De s'en foutre. De libérer la femme de tellement de diktats. Elle intègre le groupe des Six, avec ses poches pleines d'acides et ses airs de se foutre de tout. Rencontre le chanteur. Ancien toxico, c'est sa rédemption qu'il met en chansons. Sa femme. Ses enfants. De mots à maux, de duos en duels, le cœur de Daisy s'emballe pour lui, Billy. Celui de Billy aussi s'emballe. Mais tient bon. "Quand tu penseras à moi J'espère que le rock'n'roll en mourra" C'est un livre rempli de musiques, vous l'entendez pour ainsi dire tout le long, comme une bande-son. La nostalgie d'une époque que je n'ai pas connue. Les lumieres aveuglent, les sons écorchent, parce que le rock'n'roll c'est comme ça. Je voudrais saluer le parti pris de l'auteure, qui aurait pu s'avérer casse-gueule, ce roman monté comme des interviews emmêlés, bigarrés, et finalement ça marche parfaitement, c'est d'une rythmique impeccable. Et puis une mention toute particulière pour le personnage de Camila. Peut-être vous n'adhèrerez pas à la trame narrative, ni à la construction. Mais ce personnage-là est une échelle de valeur. Qui monte, qui monte, qui monte...