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Résumé
"Je me rendais bien compte que, cet été, quelque chose en moi ne tournait pas rond." Lauréate d'un concours de poésie, Esther Greenwood découvre New York l'été de ses dix-neuf ans. Étourdie par les cocktails, la mode, les flirts et les amitiés fugaces, elle découvre la vie mondaine. Censée s'amuser comme jamais, elle s'ennuie et se trouve progressivement assaillie par des pensées morbides. De retour chez elle, tiraillée entre ses aspirations littéraires et son avenir tout tracé de femme au foyer, elle sombre dans une brutale dépression et se fait interner. Constance Dollé s'empare avec une grande justesse de ce roman incontournable, célébré pour son humour noir et son regard acéré sur la société patriarcale.
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16 avis sur ce livre
- Lou Knox- 10/12/2022La cloche de détresseIl y a quelque chose de l’ordre du respect silencieux qui s’impose à la lecture de La Cloche de détresse. Bien que fourni en cynisme, en humour pince-sans-rire, en poésie - figeant à la fois le temps, la nature, et un certain mépris pour l’esthétique humain (avis purement subjectif), cet unique roman de l’autrice nous invite directement à venir voir ce qui se passe sous cette cloche de détresse ; une mélancolie dépressive et déprimante aux teintes citadines et conformistes propre à l’Amérique du Nord - urbaine, des années 1950. J’aime Sylvia Plath, elle agit sur moi comme ces gros blocs de savons aseptisés qui, mélangés à juste ce qu’il faut d’eau très très froide, vous décrassent l’intérieur et vous laissent KO sur le rebord du lit à moitié à poil et complètement imperméable aux minutes qui défilent. Esther Greenwood brille de par son intelligence, elle excelle en écriture, et va le temps d’un été profiter de toutes les exaltations que permet New-York quand on est une jeune étudiante. Le retour à la maison, son quotidien et la perception de ce que réserve l’Amérique lorsqu’on est une jeune femme vont rapidement l’obliger à créer un vernis aussi factice que superficiel, qui ne demande qu’à craquer. Ça m’a fait vriller de lire la tentative - ratée - d’Esther d’en finir avec la vie. On voudrait insuffler à Sylvia cette même ponctuation sonore qui martèle le coeur de son héroïne (je vis, je vis, je vis) et. Pfiou. Meilleure façon d’achever 2022 si tu veux tout savoir. - traduit de l’🇺🇸 par Michel Persitz - #sylviaplath @limaginaire_gallimard #limaginairegallimard #autrice #litteratureamericaine #laclochededetresse #thebelljar #poetry #poesie #bookstagramfrance #avislecture60
- Mélina.blt- 20/04/2021❤️ mais pas contentIl est entré dans le club privé de mes romans préférés. Je pense que c’est le genre de livre qui nous touche absolument ou au contraire pas du tout. J’ai adoré l’écriture, en revanche la traduction est HORRIBLE. Sans vouloir faire la bilingue reloue, ça m’a vraiment sortie de l’histoire à plusieurs reprises. Exemple : « college » est traduit par « collège » au lieu d’université et c’est un mot qui revient très très souvent. Ou encore une traduction littérale de « better safe than sorry ». J’ai abandonné la VF et j’ai racheté le livre en VO. Honteux pour Gallimard. Puis je trouve le titre nul. L’image de la cloche de verre (The Bell Jar) est marquante, on manque d’air sous une cloche de verre, Esther le dit bien. La cloche de détresse c’est moins parlant, non ? Bref. Si vous êtes sensibles au thème de la dépression, lisez ce livre. Sylvia Plath y introduit des réflexions très féministes qui ne gâchent rien. Petit gros bémol, il y a 3 passages racistes qui m’ont choquée et déçue.60
- Victoire.bw- 16/10/2020Attendre la clocheJ'ai eu du mal, franchement. Mais il faut s'accrocher, c'est un roman qui marque. La deuxième moitié du roman, et particulièrement la dernière partie, est marquante. Début difficile mais ça vaut le coup. Parce qu'à tout moment la cloche de verre peut s'abattre, et on ne sait jamais pourquoi. Une description sans en être de de la dépression, c'est pour ça que c'est juste.42
- jijinha- 07/07/2024Beau mais décevantLivre décrivant la descente aux enfers d’une jeune femme brillante qui vit dans une époque qui ne la comprend pas. Il illustre parfaitement la condition des femmes dans les années 50 ainsi que le manque de ressources et la misogynie dans le domaine psychiatrique pour encadrer de tels cas. Œuvre féministe blanche par excellence, il reste malgré tout touchant. Le racisme de Sylvia Plath bien que discret est présent dès la première page.30
- Pierre- 12/12/2023Sous la cloche de verre, le monde n’est qu’un mauvais rêve.« Ce que j’ai fait - je me souviens l’entendre - c’est ramasser ensemble des événements de ma propre vie, ajouter de la fiction pour donner de la couleur… cela donne une vraie soupe, mais je pense que cela indiquera combien une personne solitaire peut souffrir quand elle fait une dépression nerveuse. J’ai essayé de dépeindre mon univers et les gens qui l’habitent tels qu’ils m’apparaissaient vu au travers du verre déformant d’une cloche de verre.» Esther Greenwood n’a que dix-neuf ans lorsqu’elle remporte un voyage à New York, grâce à un concours de poésie. Pour cette jeune fille lucide et désenchantée, la débauche de mondanité et l’horizon qu’on lui promet de femme au foyer ne suscite chez elle qu’un mal être. Ce dernier est accentué, de retour à sa ville natale, par l’annonce de son rejet à un cours de littérature. En voyant son rêve d’écriture s’éloigner et étouffée par la morale puritaine, elle va s’enfoncer dans une spirale dépressive, la menant à une tentative de suicide et un internement en psychiatrie. « La cloche de détresse » est un roman semi-autobiographique dans lequel Sylvia Plath infuse énormément d’elle-même. Sujette à des troubles bipolaires , il s’inspire très largement d’un épisode dépressif qu’elle a vécu en 1953, ayant pour conséquence son internement en psychiatrie. À travers le personnage d’Esther Greenwood, elle dénonce à la fois la morale puritaine et sclérosée de son époque. L’horizon indépassable pour toutes les femmes condamnées au rôle de simples femmes au foyer. Et la violence des traitements (électrochocs et internements) destinées à toutes celles ne cadrants pas avec le carcan moral des années 50. Lire la descente aux enfers d’Esther, tout en sachant que Sylvia Plath s’est donnée la mort, un mois seulement après la publication de ce livre, renforce inévitablement un sentiment de malaise, mais aussi de proximité avec l’écrivaine. Elle qui craignait de voir ce livre paraître aux États-Unis, ne connaîtra jamais le succès de son vivant. Ni son élévation au rang d’icône du féminisme.30
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