Je suis une légende

« Je suis une légende », c’est la thématique de Frankenstein inversée. Robert Neville, homme classique menant une petite vie classique dans une petite ville classique, va être le seul survivant après une catastrophe nucléaire, ayant engendré un germe convertissant toute l’humanité en vampire. Ce livre repose sur la survie, et la SOLITUDE ! Cette dernière règle (vitale du récit) n’a pas été respectée lors de sa dernière adaptation au cinéma. Voilà pourquoi, ce n’est pas comparable et pour quelle raison ce métrage ne représente aucun intérêt en plus d’être mauvais. Les deux ou trois adaptations antérieures s’avéraient bien plus fidèles car nous parlons bel et bien de l’histoire d’un homme étant seul au monde au sens quasi littéral du terme ! (Georges A. Romero se serait inspiré de ce livre pour mettre au monde le métrage qui allait révolutionner le genre horrifique en 1968 : La nuit des morts-vivants). L’histoire donne aussi une approche différente du vampire. Exit l’occultisme, les mythes véhiculés par le folklore ou les écrits de Stoker et Rice... Là, on vous livre un vampire « scientifiquement » justifié, de la pousse des canines jusqu’à l’intolérance aux UV, tout est expliqué de la manière la plus rationnelle selon l’auteur et honnêtement, ça fonctionne ! L’atmosphère est par moment terrifiante, chaque nuit est un calvaire pour le protagoniste. Son final est d’une moralité exemplaire, le genre de récit qui nous pousse à l’argumentaire, à la réflexion des conséquences sociales. « Je suis une légende », n’est pas qu’un livre de S.F (il serait même réducteur de le cantonner ainsi), c’est, encore une fois, un livre sur l’homme, sur sa survie, sur son déclin et sur le mythe qu’il peut incarner.

Étant une grande fan du film , car en tant que grande fan de Will Smith, il était dans mon top film de vampires ! Et bien la lecture du roman est complètement différente ! Rien à voir et c'est tant mieux, je n'en ai apprécié que davantage. Un survalisme se joue ici, il est seul contre tous a tenter de percé à jour le secret de cette étrange épidémie qui a emporté tous ceux qu'il aimait. Petit roman pas très long , c'était une lecture plaisante

« Je suis une Légende », c’est un roman survivaliste qui a donné lieu à un film (très anecdotique car très éloigné du livre) avec Will Smith mais dont on peut imaginer aussi qu’il a inspiré les auteurs de « The Walking Dead », au moins en partie. 1976, une épidémie mortelle à ravagé la planète, transformant les vivants mais aussi les morts en vampires. Robert vit reclus dans sa maison, barricadée et aménagée : la nuit il reste enfermé à double tour alors que les vampires assaillent sa maison, le jour il arpente la ville en tuant le plus de vampires endormis qu’il rencontre. Il vit, plutôt il survit, au jour le jour, cherchant dans cette solitude une raison de vivre et de continuer. Lutter contre l’alcoolisme, chercher à comprendre la maladie (pas pour la guérir (encore que…), mais pour la satisfaction intellectuelle de la comprendre), chercher une raison de continuer à vivre, seul, désespérément seul. Assez fascinant au début, même si évidemment on y croit pas des masses (et d’ailleurs lui non plus, il ne comprend pas comment la légende des vampires a pu prendre vie), le roman le reste au moins jusqu’à ses derniers chapitres, un peu décevants et confus. L’action ne se focalisant que sur un seul personnage, forcément, il devient très vite attachant, même si parfois la solitude le ramène vers des instincts primaires. On en apprend assez peu sur sa fille décédée et un peu plus sur son épouse, dont la mort aura été l’épreuve ultime qui aurait pu lui faire perdre la raison. Si on croit peu au contexte, en revanche, l’aspect survivaliste et psychologique du roman est assez bien vu, ses réguliers coups de mou, ses découragements, ses espoirs fous qui s’évanouissent, il y aurait largement de quoi baisser les bras et de temps en temps, il les baisse. C’est cette profondeur psychologique qui manquait un peu à l’épatant « Seul sur Mars », auquel on pense quand même de temps en temps à la lecture de « Je suis une Légende ». Les derniers chapitres sont déconcertants, parce qu’à la psychologie succède brutalement la sociologie et sans vouloir trop en dire, je pense que même si on peu être dépointé que les choses se terminent ainsi, d’un point de vue « Darwiniste », c’est quand même assez pertinent. Agréable à lire, avec un suspens dosé comme il faut, pas trop long et sans jamais sombrer dans le gore, « Je suis une Légende » vaut bien mieux que le film éponyme !

Bon déjà, on oublie Will Smith, dernier homme, qui marche seul avec son chien et sa radio, traqué par des zombies svp. Parce que... Ben y a aucun lien. On suit Robert Neville, qui essaie de survivre, dernier représentant de notre espèce, à la horde de vampires qui viennent le chercher toutes les nuits chez lui. Son existence est organisée de façon millimétrée, entre la fabrication d'outils de survie, les réparations de sa maison suite aux attaques, les sorties pour anéantir les vampires, les recherches pour comprendre cette épidémie, le whisky, la musique classique... Seul avec les souvenirs de sa femme et sa fille décédées. Un personnage assez sombre finalement, mais qui essaie tout simplement de ne pas succomber à la facilité de la mort. J'ai été prise dans l'histoire direct, jusqu'à une fin... Waw. Je ne peux que vous recommander ce livre. Quant à moi, je vais aller lire d'autres romans de cet auteur

ayant vu le film avec will smith, je m imaginais lire un livre sans saveur ( le film est genial) .bah non un livre sumer a lire , plein d emotion et de penser sur soi...mais surtout d etre le dernier . seul point commun entre le film et le livre :etre une legende sachant qu on est le dernier