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Résumé
June Hayward et Athena Liu aspirent à de brillantes carrières littéraires. Athena jouit déjà d'une certaine notoriété lorsqu'elle meurt dans un étrange accident. Présente sur les lieux, June vole son dernier manuscrit, le corrige et l'envoie à son agent. Publié sous un faux nom, le roman devient un best-seller. Rattrapée par la vérité, la jeune femme voit son succès menacé.
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51 avis sur ce livre
- Elbow Rocket- 05/06/2023📚🗡️✍🏻🥞June déteste Athena Liu. June envie Athena Liu. June admire Athena Liu. June est obsédée par Athena Liu. C'est dommage qu'elle soit aussi sa seule amie. Le soir où Athena meurt devant ses yeux, June est dévastée, bien sûr. Mais elle en profite aussi pour voler son dernier manuscrit, le réécrire, et le publier sous son nom, pour enfin inverser le déséquilibre entre elles, se venger de l'autrice à succès, photogénique, aimée, le petit génie qui lui fait de l'ombre depuis le début de leur amitié et de leur carrière. Car la carrière de June mourait en silence pendant que celle d'Athena se déployait. Alors, finalement... Est-ce que ce vol ne serait pas... Une compensation ? Plus June y pense, plus elle en est persuadée : elle mérite le succès que le manuscrit lui apporte, et tous ses détracteurs sont des abrutis et des malveillants. Les livres de Rebecca Kuang ont une qualité : qu'on aime ou pas, il y a toujours un millier de choses à en dire. Je suis d'abord tout à fait confus du marketing de ce bouquin, vendu comme une dénonciation de tout ce qui déconne dans le monde de l'édition américaine... Alors que oui, c'est une partie du récit, mais ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est la descente aux enfers de June, Lady Macbeth moderne poursuivie par le spectre de son amie, torturée par son syndrome de l'imposteur et ses mensonges. Le sujet, c'est la légitimité des écrivains à raconter leurs histoires, et le prix de la créativité au milieu du cynisme bien huilé d'une machine qui dévore les identités pour en faire de la thune. Et c'est intéressant ! C'est juste... Bizarrement raconté. Parce qu'Athena Liu, c'est Rebecca Kuang. C'est elle physiquement, c'est son parcours académique, son héritage, sa diction, les sujets de ses bouquins... Mais la voix de Kuang transpire à travers celle de June, notamment sur certaines de ses opinions sur le milieu de l'édition. La voix de l'autrice se confond avec celle de ses personnages, et le récit devient très étrange à lire. Parce que June n'est pas sensée être sympathique, mais son discours sur Twitter est clairement celui de l'autrice. Parce que la description d'Athena est grossièrement une femme qui est injustement détestée par ses pairs parce qu'elle est trop belle trop talentueuse trop photogénique trop raffinée quoi. Kuang essaye de disséquer une image presque schizophrénique d'elle-même, telle qu'elle se voit dans ses certitudes et dans ses doutes, mais je lui trouve le même problème que dans Babel : elle manque de recul sur son sujet, et ne cherche pas à en prendre. Habituée au succès immédiat très jeune, Kuang renvoie l'image d'un petit prodige si conscient d'être un prodige qu'elle se repose complètement sur ses acquis. Et quels acquis, ok ! Mais son récit manque de cohérence et d'équilibre, parce qu'elle se montre incapable de regarder le monde par un autre prisme que le sien. Le récit est un mélange d'auto-célébration, d'auto-apitoiement, et de quelques claques à ses haters de Twitter. Le sujet a le mérite de soulever la question de la santé mentale lorsque l'on est un personnage public, mais un tiers du bouquin s'attarde sur des engueulades entre Twittos à coups d'essais vidéos et d'articles dans des journaux obscurs. Ok Rebecca, t'as besoin de catharsis, mais on est tous sur les réseaux aussi hein, si je voulais lire des hot takes sur des auteurs problématiques je serais jusqu'au coude dans les profondeurs de Booktube là tout de suite. Je pourrais continuer pendant des pages sur les coins et les recoins de l'intrigue ; la plume est excellente, comme d'habitude, et June est un personnage complexe ; mais au bout de tous ces discours sur l'appropriation culturelle et la visibilité des personnes racisées dans le milieu du livre... Ben rien. C'est le même ping-pong que je vois depuis 2012 sur Tumblr, qui continue certainement sur Twitter et indéniablement sur Tik Tok. Toute cette montagne pour accoucher d'une souris. Sans parler de la fin, où elle perd de la vitesse, se perd dans son propre récit, et après avoir tourné sur elle-même pendant 50 pages, fait monter la tension du siècle pour... Rien. Et malgré tout ça, j'ai vraiment aimé le livre. Je l'ai dévoré d'un bout à l'autre. Kuang a ses défauts et ses faiblesses, mais god damn, elle me tient par la barbichette.70
- MeduseBook- 22/10/2024Non merciCest decidé je quitte le navire YellowFace pour le moment, ce n'est pas un livre qui me passionne, honnêtement. C’est un livre qui dénonce l'hypocrisie des maisons d'édition, des auteurs entre eux, et plus généralement du milieu littéraire. C'est intéressant, mais à petite dose. Là, j'en ai assez, j'ai juste envie de passer à une autre lecture. June est insupportable même si c’est l’essence même du livre ça n’en n’enlève pas le fait qu’elle soit inintéressante et juste chiante, il y’a peu de dialogue ce qui rend le livre encore plus long qu’il ne l’ai. Je n’ai vraiment pas accroché. J'ai peut-être tendance à DNF facilement, mais je suis dans l'optique qu'il y a tellement de livres, sûrement bien meilleurs, qui m'attendent que je préfère ne pas m'attarder sur une lecture qui m'ennuie.40
- dori_thebookworm- 20/07/2024A découvrir ! 🥰J'avais entendu beaucoup de retours positifs sur cet ouvrage. Et bien, je peux vous dire que je ne suis pas déçue. Yellowface nous plonge directement dans l'action et dans les méfaits de June. Un personnage principal aussi détestable que j'ai adoré découvrir au fil de ma lecture. Ce beau thriller met en avant le processus du travail d'un.e auteur.e et de son ouvrage : de l'édition à sa commercialisation ; mais également le racisme au sein de l'univers littéraire. Si ce livre à la couverture jaune vous attire, vous intrigue, allez y, foncez ! Vous ne pourrez qu'aimer !40
- Bibliothequebypup- 25/05/2024MédiocreUn livre dont la sortie France a été très plébiscitée, le résumé et les avis étaient prometteurs donc je me suis ruée dessus (version collector bien chère évidemment) et j'ai la sensation d'être passée totalement à côté de ma lecture. On retrouve bien la satire du monde de l'édition, bien trop par rapport au thème des minorités. J'ai eu l'impression de lire l'autobiographie de l'autrice, se plaignant et réglant ses comptes avec le monde du livre. J'ai ressenti comme un malaise en tant que lectrice, on ne se sent pas dans l'histoire. En gros les chapitres tournent en rond autour de ces doléances d'écrivaine et rien n'aboutit c'est très décevant et loin du thriller que j'attendais. Le personnage principal est détestable mais la victime de l'histoire l'est aussi. Le bilan n'est pas positif.30
- Blacksmoke- 05/05/2024🤯❤️Yellowface m’a mis une petite claque, j’ai dû enchaîner les pages jusqu’à connaître le fin mot de l’histoire. Ce livre est tout simplement brillant, addictif, unique. Nous suivons le personnage de Juniper, jeune femme blanche américaine, qui s’approprie le roman intitulé « Le Dernier Front », décrivant l'histoire des travailleurs chinois pendant la Première Guerre mondiale, écrit par son « amie » Athena, américaine d’origine chinoise, qu’elle va lui voler après sa mort. À partir de là, le livre nous plonge dans le monde impitoyable de l’édition, abordant des sujets tels que le racisme ordinaire, l’appropriation culturelle, l’influence des réseaux sociaux sur les maisons d’édition, les quotas ou la cancel culture. L’autrice réussit brillamment à nous faire réfléchir sur ces sujets sans pour autant nous influencer. Yellowface est un très long monologue intérieur du personnage principal, Juniper, parfois détestable par sa jalousie maladive, son sentiment d’oppression, son incompréhension (volontaire) du racisme, mais malgré tout, sa solitude et le harcèlement qu’elle subit m’ont fait ressentir, par moments, de l’empathie pour elle. C’était tout simplement captivant de suivre son ascension dans ce milieu.30
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