Hunger games. Vol. 3. La révolte

[SPOILERS] Ce tome 3 me laisse une impression de travail inachevé, comme si la fin avait été bâclée. En réalité, le District 13 est une copie du Capitole, mais présente d'une autre manière. Il est manipulateur, impose des règles strictes et fait naître la peur chez ses réfugiés. Dès le début du tome, l'auteure nous donne une mauvaise impression du District 13, ce qui m'a amené à me demander pourquoi Katniss restait si naïve envers ses "sauveurs". La fin de cette saga est imprévisible. Je ne m'attendais pas du tout à ce que la guerre se termine de cette façon et que ce soit un happy ending. Plus on avance dans la lecture, plus on se rend compte que ce tome représente la cruauté et l'injustice des pays en guerre à notre époque. Les bombardements lâchés sur des villages entiers, la manipulation de la mort pour gagner, la soif de pourvoir, ... Ce tome est très sombre et sait exposer la folie qui suit les traumatismes de Katniss, sans compter les nombreuses pertes qu'elle subit. Ce tome aborde l'abus sexuel et psychologique des personnes ayant du pouvoir. Suzanne Collins a su traiter les sujets faisant polémique à notre époque à travers une adaptation cruelle, nous amenant à réfléchir sur le monde d'aujourd'hui et de demain.

Cette saga est une de mes favorites. Prenante, addicte et génial ! J'ai lu ce livre deux fois de suite tellement j'étais rentrée dans l'histoire. Après, je n'avais plus envie de lire quoi que ce soit, je trouvais toutes les histoires plates et lassante par rapport à Hunger games.

La fin d’une trilogie magnifique... Elle m’a fais vivre et passer à travers divers émotions : la joie, la peur, l’envie de pleurer tout ce que mon corps pouvais,... Je suis triste que cette lecture s’achève mais heureuse de l’avoir lu✨

Fin d'une épopée que j'aurai bingé surtout pour un personnage en particulier... Peeta. Peeta est l'âme de cette saga et la quintessence même d'un humaniste dans son absolu. C'est un personnage complexe, sincère et bien plus réaliste sur le monde qui l'entoure que beaucoup de personne ne voudrait l'admettre (à commencer par Katniss durant le 1er tome, et dans une certaine mesure dans le 2nd). Il est complétement conscient de la situation au combien horrifique et désespérée à laquelle ils sont tous confrontés, dite situation au paroxysme de l'horreur durant le dernier tome (ce qui explique pourquoi beaucoup ne l'auront pas apprécier, beaucoup n'aime pas se confronter à ce genre de réalité et préfère se concentrer sur des thématiques moins étouffantes comme le triangle amoureux par exemple, aucun jugement porté, simple constat). Et donc, face à ce genre de situation au combien traumatisante, pendant que la grande majorité soit sombre dans le désespoir et se plie à sa condition de condamné, soit décide de se révolter avec la même violence et le même taux de scrupules que leurs oppresseurs à savoir inexistent... à côté, t'as Peeta, conscient de toute cette merde et de l'issue funeste dans les deux cas de figures, qui se bat pour trouver une 3ème alternative, se centrant sur l'individualité de chacun et qui, réunit, soulèverait des montagne pour réussir à se créer une équité alternative. Beaucoup crieraient à un rêveur soupirant à une utopie inatteignable, invraisemblable comme la grande majorité des personnages de cette dystopie l’auront fait au passage... ou encore l'écrasante majorité des personnes dans notre propre réalité, et c'est là toute la tristesse de ce constat et qui fait que les dictateurs ont toujours eu, et continue toujours avec autant de facilités, de rependre chaos et désolation sur leur passage. Peeta est l'une de ses rares personnes qui n'a pas peur de crier haut et fort son individualité en tant qu'être vivant, sentient et légitime d'être considéré et traité comme tel. Durant la totalité de l'histoire, il se sera battu férocement pour préserver son individualité et combattre cette dualité entre continuer à conserver autant que possible son humanité ou rendre complétement les armes et agir comme ses hauts dignitaires attendent de lui à savoir vendre père et mère pour survivre et aura réussi avec beaucoup de traumatismes à la clé de préserver son identité jusqu’au bout, réussissant l’exploit de reconstruire en grande partie son individualité après avoir subi et enduré un putain de lavage de cerveau, s’il vous plaît on en parle de sa force mentale ?!!. Être en contrôle de sa personne, comme un univers à préserver, pour ENSUITE être réellement capable de servir la cause à sa juste valeur, pour le bien commun dans son sens noble. Se connaître et accepter, embrasser et cultiver son humanité te permet de ne pas sombrer dans la facilité, l'orgueil, la duplicité et la corruption en tout genre; c'est une lutte de tous les instants et un travail sur soi à vie. Peeta l'aura parfaitement compris et se sera littéralement tué à la tâche afin de conserver cette part de lumière en lui au milieu de toute cette marrasse de noirceur et de désolation l'entourant, les entourant tous. Pour survivre... dans le but de pouvoir vivre ensuite, en comparaison à la grande majorité des personnages qui auront, légitimement entendons-nous bien, sombrer dans le fataliste et/ou la violence pour la violence, œil pour œil dent contre dent en somme; Peeta lui cherche une alternative à ces deux chemins tout tracés qui de toute les manières seront, comme tout le monde le sait, vouer à l'échec. Il rationalise tous les éléments et ensuite cherche une solution pour le bien commun ; être en maîtrise de sa personne c'est pouvoir être en mesure de réussir à trouver une solution pour maîtriser ton environnement. C’est un putain de chemin à parcourir, long, laborieux, douloureux à en crever dans les cas extrêmes (comme l'est cette dystopie)... mais possible putain, peut-être pas forcément de ton vivant mais pour les générations futures pour sûr; tous ces efforts auront étés mis en œuvre pour le bien commun au final et c'est une guerre, autant interne qu'externe, qui ne peut être remportée que si l'on s'attelle à faire le premier pas et le premier pas c'est l'espoir, le fait de tenter quoiqu'il en coûte. Peeta est à ce jour clairement l'un de mes personnages favoris, tout contenu confondu. Il aura parfaitement mis en lumière ce que je défends depuis toujours, malgré le fait d’être bafouer par tant de fataliste et sans pour autant avoir été capable de l'articuler à l'époque de la sortie du 1er tome. Aujourd'hui, je peux clairement dire que sa phrase ayant le plus raisonner dans mon être fait toujours son œuvre du haut de mes 26 ans "I just don't wanna be another piece in their game"; c'est le genre de personne qui de par leur côté" profondément humain arrive à t'illuminer la plus obscure des nuits d'hivers, à t'inspirer et (sans même qui le pousse, juste le fait qu’il existe suffit) à te donner envie d'essayer de te sauver, pour en sauver d'autres, pour nous sauver tous "But our lives aren't just measured in years; they're measured in the lives of people we touch around us". Hey, pour finir: un grand personnage, fort, déterminé, passionné, aimant fou de la vie, d'une chaleur à faire fondre le plus grand des glaciers par sa simple présence, altruiste de renom: l'un des personnages les plus humains qui m'aura été donné la chance découvrir à travers mes lectures et pour ça, j'en remercie chaleureusement l'auteure.

Je l'ai fini en a peine 2 jours. Ce tome conclut la trilogie Hunger Games. Encore et toujours l'écriture est fluide et très agréable, je suis décidément fan du style de l'auteure. J'ai beaucoup aimé ce tome. Je fais partie de ce genre de personne "étrange" qui est davantage captivée lorsque mon personnage favoris se retrouve dans de beaux draps. Ça a donc été beaucoup d'émotions avec Peeta, Johanna et... Finnick. Ce dernier livre se démarque des deux autres par l'absence d'arène, ce qui m'a un peu manqué je l'admets mais qui est tout à fait cohérent. Le seul point qui m'a un peu déçu est la fin. Dans tous les cas on se doute que ce ne serait qu'une demi-victoire avec le nombre de victimes liées aux événements. Mais ici, hormis Peeta et Katniss, les autres personnages se retrouvent séparés. Il n'y a presque plus de lien entre eux.