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Résumé
À Copenhague, dans un futur lointain, règne le matriarcat. Si le souvenir du patriarcat habite encore tous les esprits, les hommes ne représentent aujourd'hui que 11 % de la population - quota nécessaire au plaisir féminin et au renouvellement de l'espèce humaine - et sont parqués dans des centres d'élevage. L'apparition soudaine d'un jeune garçon bouleverse la vie de quatre femmes, Médée, Wicca, Stille et Eve, forcées de décider de son destin. Chacune d'entre elles devra choisir entre le coeur et la raison, au risque de déstabiliser le nouvel ordre établi. Le nouveau roman de Maren Uthaug est une comédie dystopique, résolument provocatrice et malicieuse.
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11 avis sur ce livre
- Bouquinsetchats- 13/08/2024Bof bofJ'ai été contactée par @gleephapp il y a quelques semaines pour savoir si j'étais intéressée de donner mon avis sur le livre 《 11% 》de Maren Uthaug en échange d'un exemplaire gratuit. J'ai évidement dit oui ! 2,5/5 Il s'agit d'une dystopie où le matriarcat règne : seuls 11% des hommes sont gardés en captivité dans un centre pour la reproduction et le plaisir. Alors, pour commencer, j'ai beaucoup aimé découvrir ces 4 femmes à travers leur point de vue respectif. Chacune a une histoire différente et touchante : les défis auxquelles elles ont été confrontées étant plus jeune, la relation avec leurs mères, la peur de décevoir... j'ai bien ressenti les émotions que l'autrice a voulu nous transmettre. Cependant, j'ai vraiment eu du mal avec l'univers dans lequel elles évoluent. Le traitement des hommes m'a mis très mal à l'aise (surement voulu néanmoins ? Pour dénoncer les extrémismes), la réappropriation de la religion chrétienne était bancale et dans l'ensemble j'ai trouvé le livre trop axé sur la sexualité. Il y a eu quelques tournures de phrases/scènes assez puériles parfois, je trouve que l'écriture est assez immature notamment sur les takes féministes. On est loin d'une réflexion poussée sur le sujet, je m'attendais à un peu plus de réflexion sociologique. L'intrigue du petit garçon ne m'a pas spécialement tenu en haleine, je dirais même qu'elle passe au second plan dans la narration. J'avais sûrement trop d'attente avec ce livre, j'aurais aimé que l'univers soit plus poussé et réfléchi.32
- Labibliobleue- 06/08/2024Déroutant et questionnantJ'ai été extrêmement ravie de pouvoir découvrir ce roman après avoir eu la chance d'être sélectionnée en qualité de "chroniqueur" parmi les utilisateurs de l'application Gleeph. Passées les premières pages à la lecture laborieuse, tant l'univers dans lequel l'autrice nous plonge est déconcertant, on est envoûté et on veut en savoir davantage... Le charme de la sorcière Médée opère. Puis on se laisse également séduire et emporté par les récits de Wicca, Stille et Eve. Quatre histoires en une. L'autrice sait dresser et peindre des univers et portraits riches et singuliers. C'est ce qui m'a davantage plu dans ce nouveau roman que la dystopie en elle-même, un peu trop caricaturale à mon goût... Un monde pauvre, désert et aride, sans sororité. Des femmes recluses, aux prises de leurs secrets ou de leurs croyances, dont les pensées sont finalement centrées sur...les hommes. Le garçon ne semble quant à lui n'être qu'un prétexte pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin, un peu décevante voire inachevée sur ce point. Mais ce roman a le mérite de nous amener à nous questionner sur la ou les places que nous souhaiterions réellement donner au féminin et au masculin dans notre société actuelle. Rien que pour cela et le débat qu'il amène : je recommande.30
- sylandco- 12/08/2024Une dystopie qui passe à côté de son potentielChronique en partenariat avec Gleeph et les éditions Gallmeister qui ont eu la gentillesse de m'envoyer, en avant-première, le nouveau roman de Maren Uthaug ! Le pitch était très prometteur : une dystopie matriarcale vue à travers 4 personnages (Médée, Eve, Stille et Wicca). Mais quelle déception... Quel ennui.... Déjà, les personnages féminins manquent de relief, malgré leur passé ou leur position dans la société qui aurait du les forger. Qu'elles subissent le matriarcat, c'est un choix de l'autrice, je peux le comprendre, mais quand même, aucune d'entre elles ne sort du lot ! Elles sont toutes des archétypes : la sorcière, la trans, la botaniste en devenir... Peut-être est-ce du à l'écriture... Que j'ai trouvée très plate, avec du vocabulaire parfois familier qui crée des sursauts. Je ne saurais dire si c'est mal écrit ou mal traduit. Mais l'écriture n'a pas sauvé l'intrigue qui manque d'une ligne directrice. On n'arrête pas de se demander "A quoi ça sert ?" L'autrice distillle des éléments qui sont réellement intriguants : un petit garçon caché, un python qu'on veut absolument garder en vie... Mais qui ne connaissent aucun dénouement. Quelle utilité ?? Par ailleurs, le roman passe énormément de temps à justifier (en enfonçant des portes ouvertes) pourquoi le matriarcat, pourquoi les hommes se sont mal comportés du temps du patriarcat (qui s'est fortement résumé à la testostérone soit dit en passant... D'ailleurs, les personnages masculins sont tous bêtes et méchants, zéro nuance de ce côté-là non plus). C'est vraiment dommage, je trouve que le roman n'allait nulle part. Il s'est à 80% concentré sur le passé en évitant le présent (voire le futur). OK c'est une dystopie. OK l'autrice souhaite (peut-être ? je n'en suis même pas sûre) alerter sur l'extrêmisme (religieux notamment), qu'il s'accorde au féminin ou au masculin. Mais passer 300 pages, sans intrigue, sans réel dénouement, à nous bassiner sur le contrôle des naissances, la jouissance au féminin, la surveillance, et tous les autres clichés des dystopies sans contruire un univers, c'était long. Dommage !20
- Laurence - 05/09/2024DéroutantCe livre m’a été offert en échange d’une critique que voici. Merci à Gleeph et aux éditions Gallmeister pour cette proposition. “11%´ est le quatrième roman de l’autrice danoise Maren Uthaug. 11%, c’est le pourcentage d’hommes encore présents sur terre dans un futur lointain. Le patriarcat n’existe plus. Des quotas on été définis, l’homme est décrit telle une “bête” incapable de se contrôler, ils sont enfermés dans des centres afin de les éduquer. 11%, c’est le pourcentage d’hommes nécessaire pour assouvir la jouissance des femmes et assurer la pérennité de notre espèce. Cette société est hélas peu décrite. J’aurais aimé mieux en comprendre le fonctionnement, la structure (hiérarchie, politique, lois,...). Le roman est écrit en 4 parties, correspondant à 4 femmes (Médée, Wicca, Stille et Eve) dont on découvre la vie entrecroisée. Agréable à lire mais pas au point de lire jusqu’au milieu de la nuit. Dommage vu le pitch d’accroche, j’aurais cru entrer dans un univers duquel je ne voudrais plus sortir jusqu’à en connaître le dénouement. Des sorcières, des prêtresses, des serpents ou des rats comme animaux de compagnie, l'utilisation de sang menstruel pour confectionner des “bonbons” nous plonge dans un univers particulier qui m’a quelques fois déroutée. J’avais envie de connaître le destin de ces femmes mais surtout de découvrir le rôle de ce garçon mentionné en quatrième de couverture. Grosse déception sur la fin du roman…. Cette dystopie a le mérite d’être une mise en garde contre l'extrémisme, cette société qui a banni tout ce qui peut provenir du patriarcat a construit d’autres règles tout aussi extrêmes, dangereuses, interpellantes en poussant le féminisme et la peur de l’autre à son comble. Je suis heureuse d’avoir lu ce roman, je ne pourrais dire si je conseille de le lire ou pas, déroutant reste le mot le plus proche de mon sentiment.10
- Marie Faure- 28/08/2024Une dystopie provocatrice et réfléchieJe remercie Gleeph et les éditions Gallmeister pour l’envoi de 11% de Maren Uthaug. Ce roman dystopique nous plonge dans un futur où le matriarcat règne et seuls 11% des hommes sont autorisés à vivre, confinés dans un centre d’élevage. À travers les histoires de quatre femmes, le livre explore les conséquences extrêmes de ce système. L’atmosphère m’a rappelé La servante écarlate de Margaret Atwood, avec une inversion radicale des rôles de genre qui pousse à réfléchir sur les dangers des idéologies poussées à l’extrême. Le personnage de Médée, en particulier, m’a touchée par sa lutte contre un système qui, bien qu’intentionnellement libérateur, se révèle oppressif. La plume de Maren Uthaug est fluide et agréable, rendant la lecture facile tout en soulevant des réflexions profondes. Une citation sur la couverture m’a particulièrement frappée : "Réfléchis un peu au fait que tant de mots n’aient pas d’équivalents féminins. Comme violeur et assassin. Ou seigneur de guerre." Elle souligne les déséquilibres de pouvoir, tout en rappelant les dangers des généralisations. En somme, 11% est une fable provocatrice et captivante qui sert d’avertissement contre les excès idéologiques.10
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