Carol : les eaux dérobées

J’ai adoré ce livre du début à la fin, il est vraiment incroyable. Je pensais être déçue car j’avais vu le film avant mais tous les deux sont de vrais beautés. En lisant le livre, j’ai découvert des scènes qui n’étaient pas dans le film mais qui devraient !!! La fin est tout aussi émouvante et j’attends qu’une chose: pouvoir le relire de nouveau.

Cate Blanchett est une actrice pour qui j’ai toujours eu une folle admiration (le personnage de Galadriel doit y être pour beaucoup). Il y a maintenant quelques années, j’ai eu l’occasion de voir le film CAROL (sorti en 2015 et présenté au Festival de Cannes) où Cate Blanchett partage l’affiche avec Rooney Mara et j’ignorais qu’il était inspiré de l’œuvre de Patricia Highsmith. Nous sommes dans les années 50. Thérèse Belivet est à l’origine décoratrice de théâtre mais n’arrive pas vraiment à décrocher de job. Elle accepte donc un emploi dans un grand centre commercial new-yorkais pour les fêtes de Noël. Un beau jour, une femme somptueuse, blonde, avec son grand manteau de fourrure, entre dans la boutique et achète un train électrique pour sa fille. C’est le coup de foudre pour Thérèse. Elle qui est d’habitude si discrète, si réservée, va devenir le phénix qui renaît de ses cendres et finit par communiquer son numéro de service à la belle Carol qui souhaite la remercier. Après plusieurs rencontres autour d’un verre, une obsession mutuelle entre les deux femmes va se concrétiser. Cependant, vivre le parfait amour entre deux femmes dans une Amérique conservatrice en plein cœur des années 50, ça ne passe pas. Et Carol, bien qu’elle soit en instance de divorce, craint que son mari ne lui retire la garde de sa fille car bien évidemment, la relation entre les deux femmes commence à se savoir… C’est pourquoi elles décident de partir en road-trip, afin de changer d’air et ainsi, vivre pleinement leur amour éphémère qui sera vite rattrapé par la dure réalité. Ce roman traite à la fois d’homophobie, de sexisme mais avant tout de l’amour entre deux personnes de même sexe. On a beau être dans les années 50, cette relation jugée ”contre-nature“ est toujours d’actualité.