Le temps du déluge

J'avais hâte de retourner dans l'univers post-apocalyptico-biologique crée par Margaret Atwood pour son roman "Oryx & Crake". Dans la même veine que ce dernier opus, cette suite nous fait faire des allers-retours entre avant la pandémie créee par Crake, et la vie après. Alors est-ce que Jimmy était le dernier homme ? Spoiler alerte, non. Dans cet ouvrage, dont le titre traduit en français est la signification de son titre original, au contraire de "Le dernier Homme", nous suivons la vie de Toby et Ren. Deux femmes se retrouvant dans une secte pronant le respect de tous les êtres vivants. L'une par la force des choses, la deuxième ayant été élevée depuis sa tendre enfance dans cet univers. Elle se retrouveront, isolées lors de la pandémie, ce qui leur évitera d'être touchées. Je retiens plusieurs choses de ce roman: - Le passé des personnages m'a beaucoup moins marqué que le passé de Jimmy. - Confinées dans une certaine idée du monde, le developpement des protagonistes dans l'univers post-pandémie est vraiment intéressant. - Les traducteurs français devraient essayer de moins se démarquer et rester dans le ton voulu par l'auteure dans la traduction des titres. -Margaret Atwood réussi encore une fois une bonne dystopie en captant bien les méfaits de la volonté humaine sur des êtres plus malléables. -Les jardiniers de dieu n'offrent pas un développement intéressant dans leurs idées, mais la dichotomie en résultant est vraiment intéressante. Evidemment, je sais que mon objectivité concernant cette auteure est limitée, mais je dois dire que c'est le roman qui m'a le moins fait réfléchir. En contrepartie, une troisième tome de cette diégèse est en attente dans ma pile de livres à lire et j'ai hâte de m'y plonger. La volonté de l'être humain à prendre le dessus sur la nature l'a plongé dans une affreuse pandémie, que va-t-il en résulter ? À suivre dans Maddaddam !

Ce livre est un impressionnant voyage dans un avenir morbide mais néanmoins teinté de fines touches d'espoir. Les personnages sont incroyablement humains et attachants et on explore un peu plus d'un des deux univers que nous dépeint le précédent roman : Le dernier homme. Une excellente suite par laquelle tout adorateur de dystopie doit se laisser tenter !

C’est le premier livre de Margaret Atwood que je lis (ayant beaucoup aime la série la servante écarlate), et je n’ai pas été déçue. Il m’a fallu un peu de temps pour entrer dans l’histoire, notamment car le langage très inventif de l’autrice m’a un peu déstabilisée mais cette dystopie résonne très fort. On y suit deux survivantes Ren et Toby d’une épidémie mais l’intérêt est moins dans la survie que dans leur passé dans un monde en proie aux inégalités les plus fortes, au fanatisme religieux, à la dérive totalitaire aidée en cela par une technologie incontrôlée. Bref, on entre pleinement dans ce monde en espérant qu’il reste éloigné de notre réalité.