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Résumé
Le roman à l'origine de la série culte The handmaid's tale L'Amérique a disparu dans l'explosion du Congrès, et à sa place est né Gilead. Dans ce nouvel État religieux totalitaire, les rares femmes fertiles sont assignées comme servantes aux dignitaires du régime, pour leur offrir une descendance. Offred est l'une d'elles : elle nous raconte son histoire, son quotidien et les violences auxquelles elle doit faire face.
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17 avis sur ce livre
- Alexandra_Z- 19/01/2022Une dystopie à lire 🤰🥀J’ai été bluffée par l’histoire et le style de cette dystopie qui est, il faut le dire, dérangeante-ignoble-désespérante-abominable. Dans un monde dans lequel les seules femmes encore capables d’enfanter sont réduites à un esclavage consistant à pondre des bébés, le tout sur un fond religieux morbide, on ne peut qu’espérer que jamais notre humanité ne soit frappée par une telle stérilité. Margaret Atwood montre tout son talent en créant un tel univers. Sa façon de raconter m’a plu, avec une narration à la première personne, dans la tête d’une servante écarlate qui a vécu l’avant. Qui a vécu la destruction de ses droits sous prétexte qu’elle est femme. Qui a connu la vie de famille telle que nous la connaissons. Et qui se retrouve coincée, sans savoir ce que sont devenus sa fille et son mari, s’accrochant à l’idée qu’ils doivent être en vie pour oublier les disgrâces et les humiliations. Dans un tel contexte, elle s’oblige à oublier. À oublier ce que son corps doit subir pour tenter de préserver son esprit. À séparer son esprit de son corps. Mais finalement, ne sont-elles pas nombreuses les femmes qui, aujourd’hui encore au XXIe siècle et sans vivre dans une société cauchemardesque telle que celle de Margaret Atwood, doivent en venir aux mêmes techniques de survie que la protagoniste ? Quand est-ce que le corps des femmes leur appartiendra-t-il à elles et à elles-seules, une bonne fois pour toute ?40
- Les_lectures_de_titii- 31/07/2024Pas mon genre...⭐/5 J'ai trouvé l'histoire de ce classique de la littérature anglaise intéressante mai j'ai eu dû mal à comprendre et à me mettre dans l'histoire. J'ai donc fait appel au roman graphique pour m'aider à y voir plus clair, c'est d'ailleurs un livre magnifique avec de belles illustrations. Mais malgré mes efforts je n'ai pas accroché plus que ça l'histoire, en même temps il faut dire que ce n'est pas mon genre de livre préféré... Mais il peut être intéressant de le lire si vous un fan de la matière histoire.30
- jadeilona- 27/01/20234/5⭐️“Nolite te bastardes carborundorum. Don’t let the bastards grind you down.” 📼Mais quelle claque ce roman, bordel ! C’est juste dingue de se dire qu’en 1985, Margaret Atwood a eu l’idée d’écrire un roman sur la condition féminine qui résonne encore près de 40 ans plus tard ! 📼J’ai lu énormément de commentaires concernant The Handmaid’s Tale. Chacun y va bon train dans son avis. Ces derniers vont de « révolutionnaire » à « horriblement ennuyant », en passant par le fameux « rêve délirant d’une féministe mal baisée ». Oui, c’est un vrai commentaire🙂 📼The Handmaid’s Tale, c’est pourtant la speculative fiction par excellence. C’est une dystopie puissante, que je classerai dans la même catégorie que 1984, A Brave New World, ou encore Fahrenheit 451. Ça part d’une peur profonde, que d’aucuns qualifieront d’illogique mais qui ne l’est en réalité pas du tout. Il n’y a qu’à voir les multiples régressions aux droits, à la fois humains et féminins, dans des dizaines de régions du monde, à des kilomètres les unes des autres. 🏷️“The moment of betrayal is the worst, the moment when you know beyond any doubt that you’ve been betrayed: that some other human being has wished you that much evil.” 📼The Handmaid’s Tale, c’est un avertissement. Un « attention, regardez ce qui pourrait arriver. » Margaret Atwood a eu une de ces idées brillantes, une de ces idées qui des années après, le reste toujours autant. Comme Orwell et Bradbury avant elle, elle nous entraîne dans un monde dystopique de ce qui pourrait un jour être. Et c’est tout bonnement terrifiant. 🏷️“Better never means better for everyone … It always means worse, for some.” 📼J’ai ressenti, en lisant ce roman, un profond sentiment de mal-être. De dégoût. Une sorte de forme la plus primaire possible d’effroi. Malgré l’écriture voulue plus qu’impersonnelle, il est impossible de ne pas s’imaginer en June — « Offred ». Je n’ai pu m’y attacher. Contrairement à la June combattante de la série, celle-ci est passive. Mais quel autre choix a-t-elle ? Elle ne peut rien faire d’autre que se résigner à son propre sort, en attendant l’heure de sa mort. C’est terrible. 🏷️“We thought we had such problems. How were we to know we were happy ?” 📼The Handmaid’s Tale est une minutieuse et intelligente critique de nos sociétés actuelles. Cela peut paraître exagéré pour certains — au vu des chroniques laissées sur les différents sites du genre —, mais ça arrive. Nous perdons un peu plus de nos droits chaque jour. Margaret Atwood lance le débat avec brio, un débat qui continue de faire rage, encore au XXIe siècle. 🏷️“We were the people who were not in the papers. We lived in the blank white spaces at the edges of print. It gave us more freedom. We lived in the gaps between the stories.” 📼Une lecture incroyablement éprouvante, dans le bon sens du terme. Elle m’aura mise à l’épreuve et réfléchir. Programme d’un soir du 8/1 très joyeux😬👍🏻20
- Pauline- 15/08/2021Obscurité fascinanteUn roman complexe mais passionnant. Je recommande de le lire en vo, les traductions bien que très bien faites ne permettent pas toujours de garder les subtilités de l’écriture d’origine. L’univers dans lequel nous sommes plongés peut être par moment cru mais c’est cette crudité qui rend ce roman mémorable. Une société dystopique qui nous fait réfléchir sur notre manière de vivre.20
- Clyde F.- 27/04/2023Dystopie - Avis mitigéUne histoire qui fait froid dans le dos. Margaret Atwood nous plonge dans une société futuriste glauque, où des extrémistes ont pris le pouvoir. Face à la chute de la fécondité, les femmes encores fertiles sont réquisitionnées et mises à la disposition de « commandants» et de leurs épouses afin de procréer. L’écriture est bien menée mais assez lente. Les informations sont distillées sans aucun rebondissement.10
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