Quand tu écouteras cette chanson

Quel roman, quelle finesse d’écriture pour nous amener à dépasser « le symbole » Anne Frank. Après cette lecture, j’ai sorti la première édition du journal d’Anne Frank qui appartenait à mon grand père.

@lafonlolafiction a décidé de passer une nuit au musée de #annefrank cette enfant que tout le monde connaît de nom, celle dont le journal est si célèbre. Ici on découvre grâce à une autre voix, le contexte dans lequel elle a écrit ce journal. Cette annexe si petit, qui accueille toute sa famille. Ces moments où il ne faut pas faire de bruit…. Et seulement une petite lucarne qui donne un œil sur le ciel extérieur. Elle raconte aussi ce dernier jour au sein de l’annexe avant que les Allemands arrivent et puis le retour du père. Sa réflexion sur quoi faire de ce lieu si vide. Ce livre c’est une autre façon de découvrir l’histoire d’Anne Frank et de sa famille. C’est formidablement bien écrit et tellement intéressant qu’on pourrait continuer des pages et des pages. Une lecture indispensable.

Ce roman est fluide et intéressant. Il questionne la légitimité d’un auteur mais également la question de à qui appartient l’Histoire. Qui doit la raconter ? Le thème des mémoires est ainsi raconté. Le récit est articulé autours de l’étude du journal d’Anne Frank et permet une vision plus large de son histoire. C’est un très bon livre.

Touchant, émouvant, passionnant. J'ai eu du mal à lâcher ce livre, j'ai continué à y penser bien après l'avoir fini...

Je découvre Lola Lafon, redécouvre Anne Franck, laissée dans un coin de ma mémoire estudiantine. Touché par des mots simples pour raconter ce huis clos avec la mémoire. Non, ce n'est pas une leçon du bonheur malgré tout mais celui d'une vie écourtée nourrie par l'envie d'être lue, de raconter. Le drame d'Anne Franck. Avec pudeur et justesse, Lola Lafon visite les histoires (la sienne, celle de cette famille juive, la nôtre) et en rend compte avec force. "On écrit parce qu'on ne sait par quel autre biais attraper le réel", glisse l'autrice.