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Résumé
Mr Wilder et moi Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte la Grèce pour découvrir le monde. Arrivée à Los Angeles, elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, elle se retrouve à la table du célèbre cinéaste Billy Wilder. Quelques mois plus tard, pendant le tournage en Grèce de Fedora, la jeune femme, qui ne connaît alors rien au cinéma, devient l'interprète du réalisateur le temps d'un fol été. Tandis qu'elle s'enivre de cette aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne...
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9 avis sur ce livre
- SudOuest- 06/05/2021Quand Carlista rencontre Billy et FedoraAmoureux de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, le Britannique Jonathan Coe fait revivre, dans une fiction mélancolique, le réalisateur Billy Wilder sur le tournage de “Fedora”, pour une éducation sentimentale et artistique. Ses lecteurs, nombreux en France depuis la parution du sublime “Testament à l’anglaise”, savent si riche du Britannique Jonathan Coe se nourrit en partie de sa cinéphile, et singulièrement de son amour pour l’âge d’or du cinéma hollywoodien. En témoignent, non seulement les deux livres qu’il a consacré à James Stewart et Humphrey Bogart, mais aussi, plus profondément, la structure narrative de chacun de ses romans, depuis l’importance accordée au profil de ses personnages jusqu’à sa manière très “découpée” d’en narrer les “aventures”. On se souvient de ce propos, en guide de retour à l’envoyeur, que l’un de ceux-ci, “La Vie très privée de Mr Sim” fit l’objet d’une belle adaptation de Michel, Leclerc avec le regretté Jean-Pierre Bacri dans le rôle-titre. La jeune fille et ses mentors Pourtant, jamais autant que dans ce dernier opus, “Billy Wilder et moi”, Coe n’aura à ce point “fondu” sa passion du septième art avec son “métier” d’écrivain, de raconteur d’histoires. Ce serait donc celle d’une jeune Grecque, Carlista, qui dans la chaleur de l’été 1977, entreprend avec une amie, une traversée des États-Unis. comme les conditions du voyage ne sont guère confortables, elle est ravie, en dépit de sa timidité maladive, de pouvoir, arrivée à Los Angeles, bénéficier d’un logement luxueux, lorsque les deux voyageuses sont invitées à dîner par un ami du père se da camarade, Billy Wilder, monstre sacré de Hollywood s’il en est (même si déjà un peu passé de mode), quand bien même la jeune Carlista, parfaitement béotienne en matière de cinéma, n’en sait strictement rien. Elle fera quand même uen forte impression lors de ce repas à Wilder comme aux autres convives, dont son scénariste attitré, “Iz” Diamond. Ceci à tel point que les deux hommes décident de l’embarquer dans le tournage du dernier long-métrage du maestro, “Fedora”, d’abord sur une île grecque où elle servira utilement d’interprète, puis Munich et Paris. En miroir du film Pendant près d’un an, c’est avec un plaisir toujours renouvelé que Carlista se pliera à la maïeutique généreuse de ses deux mentors. comme nombre de livre de Coe, “Billy Wilder et moi” est d’abord une éducation sentimentale, mais aussi artistique (Carlista, narratrice du roman, deviendra des deux côtés de l’Atlantique une célèbre compositrice de musique de films). L’auteur joue avec une immense maestria de sa connaissance sans égale de l’œuvre, de la vie du cinéaste et de la réalité des faits concernant les différentes étapes de la réalisation, mêlée à une fiction ardemment mélancolique qui peut aussi se lire comme une réflexion sur les “boulevards du crépuscule” de la création... Ce qui est également le cas de “Fedora”, presque le testament de Wilder, qui connut à sa sortie un accueil mitigé et injuste relativement à sa grande beauté. Puisse ce roman, écrit en miroir du film, lui rendre enfin justice.40
- Katouchka- 03/05/2021Coe 2021 : un très bon cru !Les romans de Jonathan Coe, je crois ne pas en avoir loupé un. Tous ne m’ont pas emballé mais un ptit truc fait que je ne peux jamais résister à lire le nouveau « Coe ». « Testament à l’anglaise », « Bienvenue au Club », « La maison du sommeil » et « Le cœur de l’Angleterre » sont au sommet de mon hit parade. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai dévoré le Coe 2021 : « Billy Wilder et moi ». Un très bon cru ! Plongée au cœur des années 70 alors que Callista, jeune étudiante grecque en voyage aux USA, rencontre par hasard, Billy Wilder, sans rien savoir de la célébrité de ce réalisateur/scénariste hollywoodien incontournable. Cette cocasse rencontre va changer le cours de la vie de Callista et apporter un brin de fraîcheur dans le quotidien de Billy. Parce que Billy Wilder est, à ce moment là, en perte de vitesse. La jeune génération s’amourache de Spielberg et de ses « Dents de la Mer » mais plus de ses films. Coûte que coûte, il se lance pourtant dans l’écriture et la réalisation de « Fedora », un film sur la déchéance d’une célèbre actrice hollywoodienne. Et sur ce tournage à Corfou, quelques mois plus tard, il fait appel à cette jeune grecque qu’il n’a pas oublié et qui sera sa traductrice. Bien des années après, Callista, devenue compositrice de musiques de film et elle-même en fin de course, se souvient de ces moments partagés avec Wilder. Le livre parle des périodes de vie au creux de la vague, du temps qui passe, des enfants qui grandissent, des étapes charnières. Un livre entre réalité et fiction. Un livre drôle, tendre et mélancolique. Un livre qui donne envie de voir tous les films de Billy Wilder, de manger du brie avec un bon vin rouge (magique passage de Wilder et Callista dans une ferme à Meaux) et qui, tout simplement, fait un bien fou. Vivement le prochain.20
- Breitful- 02/04/2022ÉblouissantFascinée par l’écriture de Jonathan Coe j’avais hâte de lire ce livre. Billy Wilder, le Cinema, l’ancien et le nouvel Hollywood , au delà de toutes ces évocations précises, un voyage grâce à ce témoin imaginaire, Calista. La destinée de Calista va être percutée par sa rencontre avec le grand metteur en scène, rencontre déterminante dans son parcours artistique. La rencontre subtile d’un certain Cinema avec l’écriture intense, fine, et émouvante de Jonathan Coe.10
- Cecile49- 28/08/2021⭐️⭐️Bof ça ne m’a pas captivée plus que ça10
- LaSanseverina- 08/08/2021Nostalgie d’une postureBiographie romancée des tourments d’un réalisateur talentueux face au désaveu de ses producteurs et de son public. Callista, musicienne britanno-grecque se souvient avec tendresse de celui qui lui a mis le pied à l’étrier dans le monde du cinéma. L’occasion de visiter les coulisses de la fabrication d’un film, en l’occurrence Fedora, chant du cygne wilderien. Et ce sentiment étrange de ne plus appartenir à son époque, d’avoir encore des choses à dire mais que plus personne ne veut écouter. La tragédie des anciens dans une civilisation fondée sur le jeunisme. Très beau portrait de ce personnage cynique et farceur que fut Billy Wilder.10
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