La patience des traces

Il faut prendre son temps pour lire ce livre, il se mérite. Avec une infinie poésie, Jeanne Benameur décrit le lent périple d’un homme blessé vers lui-même. Simon, psychiatre, part pour se retrouver, faire silence, en retraite sur une île au Japon, dans la demeure d’un couple âgé, simple, bienveillant, accueillant, vivant en harmonie avec eux-mêmes. Sans parler la même langue, les 2 hommes partageront des silences, des moments, des confidences. Simon remontera vers les premiers émois de son adolescence, amours perdues, amitiés blessées. Par la musique de ses mots, Jeanne Benameur nous fait ressentir des émotions, des sensations, nous touchons les tissus, nous goûtons les plats traditionnels, nous ressentons la surprise et le bien-être de l’immersion dans les eaux chaudes des cascades. Le livre refermé, je suis restée portée un long moment par la poésie du texte.

Un voyage sensible aux côtés de Simon, entre la découverte émerveillée du Japon et sa profonde quête de lui-même. Jeanne Benameur nous livre un récit intime et bouleversant !

Roman d'une infinie douceur qui (ré)apprend à apprécier la beauté des choses qui nous entourent. Délicieux !

Quand on ferme un livre de J Benameur on a toujours cette même sensation de douceur et de sérénité. Comme Simon je voudrais partir au Japon chez Akiko et Daisuke parce que chez eux c est "la paix comme on n'en a jamais vécu". Ce voyage introspectif sera pour Simon un baume réparateur. Merci à la petite fée qui m'a fait connaître cette auteure.

Je manquerai certainement de mots et d’objectivité pour évaluer ma lecture. A travers cet ouvrage, Jeanne BENAMEUR prend par la main le lecteur afin de l’emmener en voyage. Ne dit-on pas que ce qui est intéressant dans le voyage n’est pas la destination mais le trajet. D’une générosité déconcertante, nous sommes donc invités à prendre le chemin d’une introspection. Sur ce chemin les traces que la vie nous laisse. Sur ce chemin, la rencontre avec soi qui émerge de celle avec l’autre. En somme, un très bel ouvrage.