Le chant d'Haïganouch

L'espoir se construit... puis Le rêve s'évanouit Le doute s'établit La terreur aussi. Le combat se poursuit Au bout, là bas, un éclat de vie? Une folie? Où en es tu, beau pays d'Arménie ? A lire!

Une page d'histoire méconnue et pourtant tristement réelle. A lire absolument.

Récit vivant, entraînant, émouvant sur l’histoire d’une famille arménienne

Le Chant d’Haïganouche est plus axé sur Haïganouch et sa vie en Russie. Cette odyssée tragique de ces armeniens en Russie qui ont subit répressions et goulags. Encore une fois un pan de l’histoire où la France n’a pas été très claire… Tout aussi émouvant et poignant que le premier, on se laisse emporter par cette famille pas comme les autres.

Autant le début de cette histoire (épopée ?) racontée dans L’Oiseau Bleu d’Erzeroum prenait aux tripes, tellement l’auteur arrivait à traduire une horreur que les mots en principe ne peuvent pas décrire, autant ce chant manque de profondeur. Certes, on découvre le malheur de cette Arménie et surtout de ces Arméniens qui après avoir péri sous le joug turc souffrent et meurent sous la coupe soviétique. Certes, on compatit au déracinement de tous ceux qui ont fui et ne peuvent pas rentrer sous peine d’y rester enfermé ou pire. Certes, on comprend le difficile chemin de l’intégration qui a sa part de renoncement à sa culture d’origine, culture qui a coûté si cher à tant de personnes. Mais il y a trop d’heureux hasards pour être vraisemblable, et l’auteur nous embarque dans un chant pas si plaintif mais pas si heureux, et on regrette d’être resté entre deux eaux même si on referme le livre en ayant conscience de tout ce qu’on ignore de cette terrible histoire.