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Résumé
Tête de beur, nom juif et chanteur homonyme : François Feldman était mal barré dès le début. Et ça ne s'est pas amélioré. Sa banquière BCBG, Juliane, lui refuse un nouvel emprunt et Saïd, qui règne sur la cité, cesse de l'aider. Mais grâce à un terrible accident, François tient enfin sa chance : Juliane tue le cousin de Saïd et a besoin de son aide pour fuir les caïds et la police. S'ils s'en sortent, il sera en bonne position pour négocier. Encore faut-il s'en sortir.
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8 avis sur ce livre
- Denis.Plan- 08/05/2023CashC'est le deuxième livre de cet auteur que je lis et je suis toujours aussi emballé. Il n'y a pas de superflue chez Schwartzmann, pas de gras. Que du muscle, des formules qui sonnent juste et si le fond de commerce est celui de cette France de la périphérie qui vit de combines et de commerces plus ou moins licites, l'humour n'est jamais loin et l'humanité est de partout. Les personnages sonnent juste et l'histoire tient la route. Je suis bien parti pour tout lire de cet auteur.10
- A.nahiss- 08/10/2024Une chasse à l'homme loufoqueDeux personnages que rien ne rassemble fuient la police ainsi qu'un gang de cité suite au meurtre (par inadvertance !) d'un des membres de ce même gang. D'un côté une banquière un peu bourge et de l'autre Jacky, un de ses clients qui est prêt à l'aider à se dédouaner de ce meurtre pour obtenir un prêt bancaire et monter un projet fou d'acheminement de terre algérienne et France pour que les algériens vivant en France puissent se faire enterrer au plus proche de leur terre natale. On rit plus d'une fois du cocasse de la situation !00
- Brendz- 04/10/2024Demain, c’est proche aussiJ’ai adoré le côté corrosif, le côté incisif de cette histoire - sur un fond de misère sociale mais surtout sur une vérité, tendre et âpre à la fois : on n’est pas (encore) tous égaux dans la société. Peut-être demain?00
- Slowbust- 23/02/2024Une pépite de gaietéUn des premiers livre que j’ai décidé de lire de mon propre chef et quelle bonne idée ! Ce livre est un concentré d’humour et de rigolade ! Il fait preuve honnêteté (un peu brute) qui explique bien les choses comme elles sont, parfois difficile, parfois simple et heureuse ! J’ai eu plein des fous rires mais aussi un des moments plus doux et aussi de nostalgie. La jeunesse de Feldman fait écho à la mienne, grandit dans la rue, grandit avec des racailles mais comme lui ça a amené des moments drôle mais difficile aussi. Merci pour ce bouquin et cette histoire, je relirai souvent ce petit bijou.00
- Evergreen13- 31/12/2023Terre du bled 🇩🇿🇫🇷François Feldman vous connaissez ? Mais si, le chanteur, Les valses de Vienne, tout ça ! Ah oui, ça remonte aux années 80, alors forcément, quand le François Feldman de Jacky Schwarzmann se présente dans les quartiers lyonnais qu’il fréquente, il suscite un peu d’étonnement. Car ce François Feldman n’a rien à voir avec le chanteur, mais alors rien du tout. La trentaine, un nom célèbre (un peu), qui sonne « juif » avec une tête d’arabe « surtout ce qu’il y a dedans », un peu à cause de la cité où il a grandi… Bref, François, c’est un peu un loser, qui n’a pas tiré les meilleures cartes au départ (« Un nom de juif, une tête d’Arabe, le physique de Philip Seymour Hoffman et la domiciliation aux Buers, c’est ce qu’on peut appeler un mauvais départ dans la vie ») mais il fait le maximum (enfin, presque…) pour s’en sortir. Il a une chouette boutique de tee-shirts, avec des slogans sympas imprimés dessus : par exemple « On est bon, avec les nouveaux freins ? Ayrton Senna. » ou « Mais puisque je vous dis que ça passe ! Capitaine du Titanic. »… Ce matin-là, il a rendez-vous avec sa banquière : ses finances sont dans le rouge… Mais aucun espoir d’attendrir la belle Juliane, ou même de l’intéresser avec un nouveau projet qui pourtant, il en est certain, est l’idée du siècle : Terre du bled. Rien de plus simple : acheter de la terre en Algérie, l’acheminer en France par containers et la vendre au mètre cube aux familles algériennes endeuillées qui, comme ça, pourraient se faire enterrer en France dans de la terre algérienne… Pour sa mise de départ, après avoir essuyé les refus de toutes les agences bancaires de Lyon, François ne voit pas d’autre solution que de solliciter un pote d’enfance. Saïd « le cliché du type gâché, du type qui aurait pu exceller dans pas mal de domaines mais qui, pour réussir, n’avait eu comme avenir que les go fast. » Saïd est donc le caïd des Buers, il a plein de fric, sale évidemment mais bon, la fin justifie les moyens. Mais contre toute attente, Saïd est –lui aussi- offusqué par l’idée de génie de François qui se retrouve donc sans un sou et devant l’immeuble de son (ex) pote, où traînent des jeunes plus ou moins désoeuvrés dont Ibrahim, le petit cousin de Saïd. Et c’est là que le miracle se produit ! Une voiture fonce malencontreusement et renverse Ibrahim. Un accident bête, tragique certes, mais bête tout de même… Surtout que la belle Audi A5 qui errait dans la cité était conduite par… Juliane, la banquière de François !! Quelle belle opportunité à saisir ! Une sorte d’échange de services, de bons procédés, François aide Juliane à se sortir de sa situation très délicate, et Juliane accorde un prêt (très avantageux !) à François. Rien de très compliqué non plus… Mais qui va très joliment déraper, pour le plus grand plaisir du lecteur ! Après avoir lu « Shit ! » je m’étais promis de revenir très vite vers l’auteur. J’ai donc jeté mon dévolu sur ce roman dont le titre était particulièrement intrigant (c’est aussi le titre d’une chanson d’IAM, vous l’aurez compris, la playlist est plus IAM que François Feldman !) espérant retrouver l’humour très noir mais très efficace de Jacky Scwarzmann. Je ne suis pas déçue ! C’est noir bien sûr, totalement amoral, trash et particulièrement jouissif. Je le classe un petit cran au-dessous de Shit !, plus abouti mais franchement si vous avez envie de passer un bon moment, sans prise de tête, n’hésitez pas à valser (pas forcément à Vienne !) avec François Feldman. Je laisse le mot de la fin à IAM –les ultimes paroles de la chanson Demain c’est loin, particulièrement bien adaptées au roman : « Et qu'on ne naît pas programmé pour faire un foin Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin »00
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