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Résumé
Ecrit dans un style lyrique et poétique en 1847, un manifeste de la résistance passive à l'Etat, de l'insoumission par rapport aux diktats économiques et de la loi morale supérieure à la loi écrite.
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4 avis sur ce livre
- Nikoriousbig- 29/06/2020Une puissance rareJe n'avais encore jamais lu un livre de 33 pages aussi fort et intense. Que de vérités ! Et surtout... Toujours tellement d actualité...100
- Lou Knox- 18/03/2022La désobéissance civileRien à foutre. Quitte à perdre des contacts virtuels (je pense que je m'en remettrai, sinon tu sais dans la vraie vie on pourra se taper des clopes et boire un coup sur la plage), je suis content d'armer mon idéal apolitique avec ce genre de lectures. Parce que ouais, c'est pas anodin qu'en plein climat électoral, ressorte cet essai, véritable manifeste de la résistance passive à l'État et au gouvernement. Et ça me rend encore plus fier de défendre Gallmeister pour le parti pris de le publier. Bang-Bang ! Sorti en 1849 et aux États-Unis, ce récit à la fois lyrique et poétique (comme quoi on peut faire de la politique sans te prendre pour une buse ni que ce soit chiant au point de préférer zapper sur The Voice) n'a pas vraiment pris de rides, ou alors très peu. (Et encore on s'en bat les steaks, ça fait un peu d'Histoire américaine en perf', ce qui n'est pas vraiment un mal si tu veux mieux comprendre le brol mondial dans lequel on est entrain de plonger, tête baissée et -no future- pieds devant). Si t'as lu ça fait un peu penser au Discours de la servitude volontaire, de La Boétie. T'as l'habitude, je m'égare. On va rentrer dans le vif du sujet. Foutu en taule pour n'avoir pas voulu payer ses impôts pendant 6 ans, l'auteur de Walden se positionne contre l'esclavagisme qui sévissait au sud des States et contre la Guerre du Mexique et explique en quoi on peut protester le pouvoir mis en place, sous forme de non-violence, et qui par la suite a influencé des pontes du genre Gandhi ou Martin Luther King (et ce serait pas étonnant qu'on retrouve des similitudes avec les discours de Starhawk, Thoreau faisant parti des références, j'ai de fortes chances de croire qu'elle en a déjà lu). Le principe de révolution pacifique serait-il encore possible ? Bah lis ça et réfléchis quand tu devras aller mettre ta petite enveloppe dans l'urne dans les prochains mois qui vont venir, avant de célébrer le deuil national. So long my friend ! Ah et au cas où qu't'ai encore des doutes petit un c'est traduit par le génial Jacques Mailhos (traducteur d'Edward Abbey, Ross Macdonald et du puissant James Crumley) et j't'ai foutu un petit extrait - pas au pif - pour que tu sois avertis avant de te lancer dedans. « Lorsque je vois un gouvernement qui me dit : « La bourse ou la vie », pourquoi devrais-je me hâter de lui donner ma bourse ? Il peut-être en proie à de grandes difficultés et ne savoir que faire - à cela je ne puis rien. Il doit se débrouiller tout seul, commei je le fais moi. Inutile de pleurnicher. Je ne suis pas responsable du bon fonctionnement de la machine sociale. Je ne suis pas le fils de l’ingénieur qui l’a conçue. Je vois que, lorsqu’un gland et une châtaigne tombent à côté l’un de l’autre, il n’y en a pas un des deux qui demeure inerte pour laisser l’autre croître; ils obéissent tous deux à leurs lois propres, et germent, poussent et prospèrent du mieux qu’ils peuvent, jusqu’à ce que l’un, peut-être, finisse par faire de l’ombre à l’autre et le détruise. Si une plante ne peut vivre conformément à sa nature, elle meurt. Il en va de même pour un homme. ».64
- Alexandra_Z- 11/01/2022La démocratie n’est pas toujours juste. ✊🗣Ce pamphlet qui critique l’État, et notamment l’Amérique esclavagiste en guerre contre le Mexique, m’a permis de découvrir Henry David Thoreau, un homme aux idées très progressistes pour son époque. Thoreau tient un propos intéressant sur la différence entre la démocratie et la Justice. Si j’ai bien compris, son argument serait que nous avons confondu ces deux notions. Or la démocratie, qui exerce la volonté de la majorité du peuple, n’est pas toujours juste. Pire, elle peut porter préjudice à certaines minorités et ainsi devenir injuste. Si j’adhère à ce propos, je dois reconnaître qu’il soulève les éternelles questions suivantes : comment évaluer ce qui est juste et injuste ? Qui est légitime d’estimer que la majorité se trompe ? Au regard de l’histoire heureusement que des voix isolées comme Thoreau se sont élevées, tels Martin Luther King ou Gandhi. En affirmant devoir agir de manière pacifique (ne pas payer ses impôts, démissionner lorsqu’on travaille dans la fonction publique), Thoreau expose des moyens réfléchis non-violents pour agir sur ce qui nous semble juste ou injuste. Je comprends que cet homme qui a vécu de 1817 à 1862 ait autant inspiré et continue d’inspirer ceux qui luttent.50
- Audrey 🪶- 01/11/2024La démocratie n'est pas synonyme de justiceVoici l'essence de cet ouvrage, soutenant que les deux termes sont trop souvent confondus, alors même que la démocratie se montre souvent injuste à l'égard des minorités. Ainsi Thoreau déclare « Quand la majorité finira par voter l'abolition de l'esclavage, ce sera parce qu'elle lui sera indifférente ou parce qu'il en restera peu qui sera aboli par ce vote ». Il appelle ainsi, comme son titre l'indique, à la désobéissance civile comme signe de révolte pacifique. Bref, un classique dans la bibliothèque de toute bonne gauchiasse.00
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