Angor. Pandemia

Ce titre n’est pas mon préféré de ceux lus jusqu’ici. Non pas qu’il soit mauvais, mais par son titre, vous vous en doutez, il réveille de mauvais souvenirs. Alors ceux qui l’ont lu avant le CxxxD n’ont sans doute pas le même ressenti mais dans le groupe je crois que nous sommes nombreux à avoir trouvé ce titre plus dur psychologiquement. Ceci dit, il y a autre chose qui m’a dérangée, c’est l’absence de Lucie Henebelle. Alors soit, elle est en trame de fond, mais tellement peu qu’elle m’a manquée. On est habitué maintenant à les voir enquêter en duo et du coup ce n’était pas pareil 🥹. Cependant le couple que forment Amandine et Phong apportent un vrai plus à l’intrigue. Et bien sûr retrouver Nicolas et Camille était aussi un vrai plaisir. De nombreuses situations nous rappellent de douloureux souvenirs car c’est exactement ce que l’on a vécu durant la crise du CxxxD. Ici l’enjeu est aussi de taille, le titre parle de lui-même , il est question de pandémie et il s’agit de préserver l’espèce humaine. " Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l'assistanat va connaître l'embrasement, puis le changement." " L'homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. " On le comprend, s’il est ici aussi question de la folie des hommes, on va aussi y croiser le virus de la grippe, de la peste et d’ebola. Rien que ça oui 😨. Mais le sujet est bien plus vaste que cela, nous faisant plonger des égouts de Paris jusque dans les profondeurs du darknet. Reconnaissons le, l’intrigue est comme toujours addictive et très bien pensée. Mais même si j’ai adoré l’intrigue, je l’ai moins appréciée à cause du contexte de l’histoire.

Angor - Franck Thilliez. "𝐶𝑒𝑡 𝑒𝑛𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑏𝑟𝑖𝑡𝑒́, 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑢, 𝑏𝑎𝑛𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́ 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑟𝑡. 𝐴𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡, 𝐶𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑢𝑡 𝑙'𝑖𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑'𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑖𝑚𝑎𝑢𝑥 ℎ𝑢𝑟𝑙𝑒𝑟." Je fus, dès les premières lignes de cette histoire, aspirée dans ce livre. Impossible de faire autrement, la plume, hypnotisante de Franck Thilliez, nous prend aux tripes et nous tient en haleine tout au long de l'histoire. J'ai enfilé mon uniforme et j'ai suivi les pas de ces policiers, j'ai traqué le vrai du faux auprès d'eux, à un rythme ahurissant. Je sentais la pression d'obtenir les informations au plus vite, de ne pas traîner. Quelle sensation grisante que d'avoir l'impression d'être dans l'enquête. De surprise en surprise lors de cette lecture, je ne m'attendais pas à une fin d'une telle ampleur, quel suspense ! Certains passages m'ont littéralement foutu des frissons, j'ai ressenti de l'angoisse, de la peur. Quel bonheur ! Une plume enivrante, passionnante, littéralement fascinante qui m'a tenu en haleine de la première à la dernière phrase de cette histoire. Premier Thilliez, mais certainement pas le dernier. Qu'attendez-vous pour passer la porte de l'angoisse ? Pandémia - Franck Thilliez. "𝐿'ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒, 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠, 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑖𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑟𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒̀𝑡𝑒. 𝐼𝑙 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡, 𝑑𝑒́𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡, 𝑒́𝑝𝑢𝑖𝑠𝑒́ 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒𝑠, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑟𝑒𝑚𝑜𝑟𝑑, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑒́𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑣𝑖𝑒." Franck Thilliez a pris ma main et m'a emmené dans son histoire, dans son monde, fait de bactéries, de crimes et de folie. Je me suis retrouvé le cul posé au 36 quai des orfèvres, à éplucher cette enquête auprès de personnages auxquels je me suis attachée lors de ma lecture d'Angor. Monsieur Thilliez à joué avec mes émotions. Je me suis sentie comme dans des montagnes russes. Je suis passée du rire aux larmes, j'ai ressenti la peur, la chair de poule agrippée à ma peau, de l'adrénaline à souhait. Je me suis sentie au centre de l'enquête auprès de Sharko et de tous les autres. Un énorme coup de cœur pour moi, j'ai encore la chair de poule et la peur au ventre. Franck Thilliez m'a transcendait. Et vous, êtes-vous prêt à laisser le virus se propager dans votre corps ?