Un printemps à Tchernobyl

Oscillant entre nuances de noirs et couleurs incandescentes, entre désolation et fureur de vie, elle rend compte de manière troublante du décalage entre ce que peuvent percevoir nos sens et la menace réelle.

C'est à la fin de ce roman graphique que j'en ai vraiment "ressenti" le titre... Il traduit merveilleusement le fait que la vie reprend toujours ses droits, que le "grandiose" des hommes n'est qu'éphémère tandis que la nature patiemment reste toujours prête à reconquérir l'espace... pour moi ce n'est pas une BD sur la catastrophe de Tchernobyl mais sur un vrai "monde d'après ". Totalement fascinant