Roses de printemps

Sitôt refermé "le jardin des papillons" je me suis précipité sur le 2ème volet de la trilogie du Collectionneur.Je précise que je l'ai lu en français, il est paru sous le titre Roses de Printemps fin octobre 2020.Là encore nous alternons entre passé et présent.Les mois ont passés depuis la libération des papillons et les survivantes tentent de se reconstruire. Les agents du FBI ne les ont pas perdu de vue mais ils sont accaparés par une affaire de tueur en série : depuis 16 ans, au printemps, de très jeunes filles sont assassinées dans des églises, quelques fois violées, et à chaque fois, le meurtrier couvre leur corps d'une profusion de fleurs, pour chaque crime, une variété différente.Le printemps approchant, les enquêteurs savent qu'il va récidiver, mais cette fois, alors que jusqu'à présent il n'a commis aucune erreur, il semblerait que sa proie puisse être idenfiée... Il s'agit de Priya, dont la sœur aînée Chavi a justement été victime de ce tueur mystérieux 5 ans plus tôt. Priya a maintenant le même âge que Chavi lorsqu'elle est morte et voilà qu'elle reçoit d'inquiétantes livraisons de fleurs. Comme Inara, Priya n'est pas une jeune fille ordinaire. Dotée d'un  caractère fort, elle n'entend pas rester passive devant le sort qui l'attend.Peut être un tout petit peu moins réussi que le précédent (qu'il est indispensable d'avoir lu avant) ce volet reste un très bon thriller au suspens garanti.J'ai aimé y retrouver les personnages du 1er tome, Inara bien sûr, mais aussi les agents du FBI dont on espère que l'humanité dont ils font preuve est une réalité dans la vraie vie. On découvre notamment l'agent Brendan Eddison qui a créé des liens très forts avec Priya et sa mère.J'ai également beaucoup aimé le personnage de Priya, une jeune fille détruite par la mort violente de sa sœur et le suicide de son père... Priya perd pied par moment mais en dépassant ses peurs, elle va se découvrir plus forte qu'elle ne le pensait.Ce thriller est aussi intéressant car il parle de reconstruction et de résilience après un drame. Il n'y a aucun angélisme, certains crimes ne peuvent être absous.Une lecture intense qui permet une réflexion sur certains aspects de la nature humaine à travers lesquels chacun peut se reconnaître.