Les disparues du tableau

J’ai aimé ce roman policier ! Voilà une petite enquête comme je les aime. On plonge très vite dans l’histoire, c’est intriguant mais très bon enfant, entre un Agatha Christie ou un J. B. Livingstone. On y suit Macha, stagiaire à la Loubianka, le 36 quai des Orfèvres russe. Elle mène l’enquête : un nouveau tueur en série sévit dans la ville, laissant dans son sillage le corps de jeunes femmes nues. En toile de fond, un peu d’histoire de l’art, le mystère tourne autour d’esquisses réalisées par un faussaire, obnubilé par les chefs d’œuvre d’Ingres et les femmes. Aux côtés de Macha, Andreï Yakovlev, son supérieur, avec qui nait une histoire d’amour. C’est une gentille lecture, pas du tout prise de tête, pour ceux qui aime se détendre avec un polar ! Il faut être honnête, ce livre ne réinvente pas le genre, mais il en utilise les codes avec équilibre pour nous livrer un roman agréable et doux dans un contexte où franchement : on en a bien besoin !