Une pluie de septembre

Abigail vit dans une famille où le père règne en maître en diffusant la peur et les coups. Noah et June, ses frères, en font les frais régulièrement mais aussi sa mère. Seule Abigail trouve grâce aux yeux de son père. Abigail a disparu lors d’une soirée dans la forêt de Tall Bones. Emma, son amie, est rongée par la culpabilité car elle l’a laissée partir rejoindre une personne dont elle ignore l’identité. Tout ce petit monde vit dans une petite communauté où la religion tient une place importante, où le pasteur distille ses idées puritaines à la population et échauffe les esprits. Les poussant même à effectuer les pires méfaits. Alors que s’est-il passé ? Abigail s’est elle enfuie ? Ou bien a-t’elle été tuée ? Si les policiers font des recherches, ils sont assez vite devant une impasse face au peu d’indices qu’ils trouvent. Nous sommes ici dans un roman où le climat est lourd, sombre et malsain. Ce père de famille est tout ce qu’il y a de plus détestable. On comprend au fil de notre lecture ce qui a contribué à le rendre violent mais ça reste quelqu’un de mauvais. La mère n’est pas sympathique non plus car on ne comprend pas pourquoi elle ne défend jamais ses enfants. Même si elle est elle-même battue, son comportement est étrange face à ses enfants qui souffrent. Les personnages sont complexes, tant la famille Blake qui est au centre de cette intrigue que les amis de Noah et Abigail, Rat, Hunter et Emma. L’atmosphère et les personnages cohabitent pour nous livrer ce roman d’ambiance sombre et oppressante. Sur fond de mystères et de secrets, on n’a de cesse que de poursuivre notre lecture pour avoir des réponses à nos questions. Un roman malaisant mais captivant ! Un premier roman qui frappe fort !

Un bon thriller bien écrit avec quelques surprises