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Résumé
Au centre psychiatrique Falret, Serge, le jardinier taciturne, calme les crises de Gilles, petit autiste de 11 ans et l'ouvre un peu au monde. Deux jeunes filles observent leur tendre manège : Anne, la si sérieuse nièce du directeur, et Béatrice, la malicieuse, qui toise son anorexie d'un œil moqueur. Dans ce roman plein d'espérance, leurs destins vont se croiser, entre légèreté et mélancolie. La vie réserve heureusement bien des surprises.
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13 avis sur ce livre
- Brendz- 25/07/2019ÉpoustouflantUn véritable coup de cœur, je l’ai dévoré en un jour à peine. Il m’a transporté dans les années 50/60, aux prémisses de la psychologie qu’on considere comme acquise aujourd’hui. Il m’a téléporté aux côtés de Sophie, Lizzie et les autres. Il m’a emmené dans des jardins, tous plus beaux les uns que les autres et je crois même avoir senti, en tournant les pages, le doux parfum de la patience, de la confiance et de la tolérance.30
- Viviane.Dhoury- 24/04/2022Roman épistolaire mais pas que !Le parfum de l’hellébore est avant tout l’histoire de deux jeunes filles qui se rencontrent au centre psychiatrique Falret. L’une y a été envoyée pour guérir de son anorexie, l’autre pour y travailler le temps de la remettre dans le droit chemin, elle y range les dossiers des patients. C’est un roman épistolaire mais pas seulement . Dans la première partie on a d’un côté Anne qui écrit à Lizzie, son amie, et de l’autre Béatrice qui commence un journal intime et nous dévoile petit à petit les raisons de ses tourments. Pourquoi ce titre ? L’hellébore, « herbe aux fous », était considérée dans l’antiquité comme un remède à la folie. Dans ce centre il y a aussi Gilles, un enfant autiste que personne ne semble pouvoir approcher, en dehors de Serge le jardinier. Cette maladie était alors complètement méconnue. Le centre était un établissement d’avant-garde, un lieu où les malades trouvaient de la compassion autant par les soignants que par le personnel « hospitalier ». Dans la deuxième partie Sophie, étudiante en psychologie, va, par hasard, 50 ans plus tard, retrouver les dossiers médicaux de cet établissement et elle y voit alors l’occasion de s’en servir pour son mémoire. J’ai ressenti énormément d’empathie pour les personnages et j’ai adoré le thème de l’histoire très bien documenté. La plume est touchante, c’est une découverte pour moi et j’en redemande !10
- LénaB.- 12/11/20247,5/10 💐Un roman touchant qui nous donne une vision différente de celle que l’on peut avoir des « fous ». On s’attache aux personnages, on a envie de savoir ce qu’ils sont devenus, leur évolution… Les allers-retours entre passé et présent nous font vivre l’enquête au même titre que la jeune doctorante… une belle leçon de vie, d’humanité et d’entraide00
- Claire12- 25/10/2024TouchantJ’ai beaucoup aimé la thématique du roman qui parle d’humanité malgré qu’on soit heurté par certains mots. Aller et venue dans le passé pour raconter une belle histoire émouvante. Un beau roman !00
- Evergreen13- 10/10/2024L'herbe aux fous 💔Voici un très beau roman sur un sujet difficile, l’internement en milieu psychiatrique de jeunes adolescents, qui plus est, dans les années cinquante où la prise en charge des maladies mentales touchant des enfants était encore balbutiante. Les années cinquante, donc, à Paris, le centre Falret, où se côtoient des jeunes malades souffrant de diverses pathologies notamment l’anorexie et l’autisme. Anne, dix-huit ans, y travaille bénévolement (son oncle en est le directeur). Elle a été expédiée à Paris par ses parents à la suite d’un comportement jugé inacceptable (pour l’époque, et pour la « bonne société »). Elle a raté son baccalauréat et en plus des cours qu’elle doit suivre, elle est chargée par son oncle de petites tâches au centre. Tout d’abord en retrait, Anne va peu à peu s’intéresser aux pensionnaires, et lier une amitié avec Béatrice, 13 ans, souffrant d’anorexie sévère. Toutes deux observent avec crainte un jeune garçon d’une dizaine d’années, Gilles, que tout le monde surnomme le débile. Gilles est autiste, il ne parle pas, et fait à toute heure du jour et de la nuit d’horribles crises qui déconcertent jusqu’au corps soignant. Seul le jardinier, Serge, que Béatrice appelle « l’homme des bois » semble pouvoir apaiser le petit garçon. Ce quotidien est raconté par les lettres écrites par Anne à sa meilleure amie Lizzie, et par le journal que tient Béatrice. Soixante ans plus tard, Sophie qui prépare une thèse sur « l’évolution des conditions de vie dans les hôpitaux psychiatriques parisiens de l’après-guerre à la fin des années soixante » retrouve ces documents qui vont changer le cours de sa vie. Ce roman se lit presque d’une traite tant il est prenant. Avec Anne, on est immédiatement immergé dans un monde méconnu et assez effrayant, celui des maladies mentales. Les deux « cas » décrits, celui de Béatrice et celui de Gilles, sont particulièrement poignants et criant de vérité. La seconde partie, qui se déroule de nos jours, prend des allures d’enquête : Sophie, passionnée par les écrits de Anne et de Béatrice cherche à les retrouver, tout d’abord pour l’intérêt de ses études, puis peu à peu, plus personnellement, profondément touchée par les histoires de ces deux jeunes filles. J’ai beaucoup aimé ce roman, on frôle le coup de cœur !00
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