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Je suis plutôt mitigé sur ce roman. Je pensais que l'auteur allait beaucoup parler du transgenrisme mais pas vraiment. Le sujet est vraiment abordé que dans la deuxième moitié du roman ce qui est dommage. L'auteur parle trop de l'incendie qui n'est pas si important que ça au final. Jo est un personnage attachant, son côté "rebelle" m'a bien plu. On ressent que Jo n'est pas bien avec le genre qu'on lui a attribué à la naissance. En fait le livre parle beaucoup du ressenti mais pas de la transition. Une bonne lecture tout de même mais pas assez développé je trouve. (Instagram : mairy.books)

Un texte court et poétique sur la transidentité que j’ai beaucoup apprécié. Je vais être beaucoup moins sévère que certains avis en disant cela : la transidentité est pour moi le cœur du sujet et est abordé depuis le début. Ce n’est pas parce que le terme et la transition n’arrivent qu’à la fin, que le début ne parle pas de genre. Jo depuis le début du roman explique qu’elle ne se reconnaît pas dans son genre assigné à la naissance, que des camarades l’appellent « it », genre neutre et que ça lui convient. Alors certes il réalise assez tardivement qu’il est un garçon, mais depuis le début son expression de genre est neutre voire masculine, et c’est la réalisation de son identité masculine qui arrive à la fin de la novella. J’ai trouvé la plume très poétique. Les différentes sous intrigues à la question de genre sont très bien menées. Et l’incendie est vraiment l’élément déclencheur de l’histoire. Il est important car il permet à Jo de tout perdre et de pouvoir renaître de ses cendres. C’est une très jolie métaphore que celle du feu pour exprimer le désir ardent d’être autre, la colère de ne pas être accepté comme il est. J’ai vraiment adoré le petit écosystème décrit dans cette histoire. Les personnages secondaires sont tous très touchants, Heidi reste ma préférée. Les différentes sous intrigues sont très bien intégrées dans la novella : le dessin, les automates, grand-mère Marie-Antoinette et son histoire de loups. Toutes ces histoires et tous ces personnages se croisent et viennent embellir la vie de Jo. La plume de l’autrice était vraiment très agréable. À plusieurs reprises j’ai été emportée comme je l’ai rarement été. Ce texte m’a énormément touché. La forme courte était très appréciable et très réussie : on n’a finalement pas besoin de plus. C’est très équilibré. C’est un très bon texte pour une introduction poétique et touchante à la transidentité. Ce n’est pas un texte qui se veut militant mais bien littéraire. Et pour moi, qui écrit un mémoire sur le sujet, et qui ai donc lu 20 œuvres sur le sujet, c’est un de mes préférés. 4 étoiles

Déçu car le thème de transidentité n'apparait pas avant la fin du livre et il y a énormément de moment où les personnages disent des choses tellement stupide que j'ai eu envie de lancer ce livre dans un feu et le regarder brûler .

Je suis déçu par ce livre, je m'attendais à ce que le thème principal qui est la transidentité soit un peu plus abordé, hors il n'a été abordé qu'à la fin du livre .

Une prémisse intéressante en nous proposant comme sujet la dysphorie de genre chez une adolescente. L’histoire est sympa. Les personnages sont bien surtout Jo, la vieille voisine et sa grand-mère. Malheureusement, ces deux dernières ne sont qu’en arrière plan dans l’histoire... tout comme la dysphorie de genre qui devait être, selon le 4e de couverture le thème centrale de l’histoire. C’est exactement pour cette raison que je suis mitigée et déçue de cette lecture. On aborde réellement ce sujet qu’au dernier tiers du roman. Donc environ 50 pages sur tout le roman tournera autour de ce sujet tabou. Malheureusement, pour ma part, malgré une plume agréable l’auteure n’a pas su exploité correctement sont sujet et l’incendie du départ a pris presque toute la place de l’histoire. D’ailleurs, à ce niveau, on tourne en rond. Bref, une lecture correct, que je recommande malgré tout puisque ce peut être une belle manière d’introduire le sujet sujet avec nos jeunes.