Moins que zéro

Clay rentre à L.A. pour les vacances de Noël. Sur un fonds de rock des années 80, la jeunesse dorée côtoie toutes sortes de stars, se drogue, tapine et se rend aux nombreuses soirées. Clay cherche un sens à sa vie sentimentale, un sens à ses études, un sens à son existence ! Et si tout ce qui importait, c’était d’aller de l’avant ?! Un livre qui se lit d’une traite !

Je voulais découvrir cet auteur avec ce premier livre et malheureusement ça ne l’a pas fait. J’ai encore l’impression de passer à côté de quelque chose de grand, mais je ne vais pas me donner un genre : je n’ai pas aimé. On suit des jeunes américains défoncés et sans aucun but dans L.A et ses soirées en boucles. Je me suis accrochée à aucun personnage et les conversations ne m’ont pas renversée. J’ai sauté des pages... à part dénoncer la jeunesse décadente je ne vois pas le but de ce roman... 😣

La littérature avec un L. La naissance d'un immense écrivain.

Je suis partagé après la lecture de ce livre. D’abord je découvre Bret Easton Ellis et son écriture. La première partie du livre est assez indigeste dans sa forme, je ne sais pas si c’est dû à la traduction ou au style choisi par l’auteur. Les choix de mode des verbes paraissent bizarres, les phrases sont parfois interminables. Ensuite, on suit Le personnage principal qui nous raconte l’histoire à la première personne. Une tranche de vie, Clay , étudiant à l’université, retourne chez lui pour les vacances de Noël. Et on se retrouve plongé dans la décadence de la jeunesse dorée de LA. On a droit à toute la décadence de Los Angeles, drogue, sexe, prostitution, voyeurisme, viol et snuff movies. Finalement, on a l’impression que l’auteur cherche une excuse à ces comportements car ils ne sont que des gamins : on a droit à quelques souvenirs pour nous expliquer la souffrance de Clay, à des passages de son journal intime, ou bien certains personnages ont des éclairs de lucidité comme Alana et Rip, dont on devine une souffrance qui se cache derrière cette façon de vivre. Puis le roman conclut sur une note mi-figue mi-raisin nous faisant comprendre que ce n’est pas vraiment de leur faute. Avec du recul, non ce n’est même pas une chronique de la vie déjantée de ces affreux gamins pourris gâtés. On a l’impression que l’auteur cherche à justifier que derrière ces jeunes adultes spoliés au physique parfait se cache des enfants perdus et surtout qui souffrent. À aucun moment Clay, ou un autre personnage, ne doutent, remettent en question ce mode de vie ou cette façon de penser. La seule chose qui pourrait les arrêter ou les faire réfléchir serait la mort. Bret Easton Ellis nous explique que ces enfants se suicident doucement et que ça passe inaperçu à cause du monde auquel ils appartiennent... mouais.

Romain raconte le retour un jeune dans ça riche famille. On vie au grès de ses péripéties glauque ou le personnage n'éprouve aucune émotion. Ils décrit cette jeunesse des années 80-90 riche ou plus rien ne les rends heureux.