La popularité de ce livre sur Gleeph
283
j'ai
110
wishlist
19
je lis
193
j'ai lu
64
j'aime
Ma note
Note moyenne
(0 note)
401 personnes l'ont dans leur bibliothèque
Domi49
Le_Capi...
Leaaaaa...
Family_SJ
luca
Mln_frc
Jimmy.M...
PiconProd
Kalinkasz
ana_b
3 avis sur ce livre
- Kafkaesque- 27/02/2022Citations« Le grand secret d’Etat ! poursuivit-il ; les idiots ! Ils travaillant en pensant que, quelque part, dans un laboratoire, on pourrait apprendre que dans un certain camp se meurt un prisonnier nommé Kostoglotov ! Frère d’un certain Louis ! Et maintenant, le document anonyme traîne, là-bas, pendant qu’ici vous vous cassez la tête pour savoir comment me soigner. Mais le secret est sauf ! » (p. 111) « Quel droit ont-ils de parler production et pourcentage quand le matériau qu’ils ont, c’est l’homme vivant ? Je hais les médecins, qu’on le veuille ou non ! » (p. 252) « Avec les prénoms on avait toujours des ennuis : les exigences de la vie changent, mais les prénoms restent pour toujours. » (p. 257) « Chaque homme durant sa vie remplit un assez grand nombre de questionnaires, et, dans chaque questionnaire, il y a un certain nombre de questions. La réponse d’un homme à l’une de ces questions, c’est déjà un fils à jamais tendu entre cet homme et le fichier local des questionnaires. De chaque homme partent ainsi des centaines de fils et là où ils se réunissent, ils sont des millions, et, si tous ces fils devenaient visibles, nous verrions le ciel couvert d’une toile d’araignée, et, s’il devenaient matériellement élastiques, les autobus, les tramways et les gens eux-mêmes perdraient la possibilité de se mouvoir et le vent ne pourrait plus pousser le long des rues les morceaux de papier de journal et les feuilles automnales. Mais ils sont invisibles et immatériels, et, pourtant, ils sont perpétuellement ressentis par l’homme. C’est que le questionnaire pur comme le cristal –comme la vérité absolue, comme l’idéal – est quasi impossible. Au compte de tout homme vivant, on peut toujours porter quelque chose de négatif ou de suspect ; tout homme a quelque chose à se reprocher ou quelque chose à cacher, si on y regarde d’un peu près. De la sensation perpétuelle de ces fils invisibles naît tout naturellement chez les hommes le respect de ceux qui gèrent le service c’est compliqué des questionnaires. Et l’autorité de ces personnages. » (p. 268-269) « - C’est la jambe ou la vie n’est-ce pas ? - Oui. Au petit bonheur. Mais peut-être que ça pourra s’arranger tout seul ? - Non, Diomka. Le hasard n’a jamais construit les ponts. Le hasard ne mène à rien. » (p. 279) « Ce n’est pas le niveau de vie qui fait le bonheur des hommes mais bien la liaison des cœurs et de notre point de vue sur notre vie. Or, l’un et l’autre sont toujours en notre pouvoir, et l’homme est toujours heureux s’il le veut, et personne ne peut l’en empêcher. » (p. 367) « Nous n’avons pas la moindre estime pour l’amour des animaux et nous rions même franchement de l’affection qu’on porte aux chats. Mais l’amour perdu des animaux n’est-il pas le signe avant-coureur de la perte fatale de l’amour des hommes ? » (p. 371) « Ce que nous voyons aujourd’hui à l’œil nu, ce n’est pas forcément la vérité. La vérité, c’est ce qui doit être, ce qui sera demain. Or, c’est justement demain, nos merveilleux lendemains, qu’il faut décrire !… » (p. 392) « Messieurs, pour échauffer un verre d’eau en parlant, il faut deux mille ans, si l’on parle a voix basse et soixante-quinze ans si on crie. Et ceci, à condition que le verre conserve toute la chaleur. Alors à quoi bon tous les bavardages ? » (p. 502) « Les idoles du théâtre ce sont les opinions d’autrui qui font autorité et que l’homme aime à suivre pour expliquer les choses qu’il n’a pas éprouvées lui-même. (…) Ou bien celles qu’il a éprouvées mais pour lesquelles il trouve plus commode de s’en remettre à autrui. (…) Les idoles du théâtre c’est encore l’adhésion immodérée aux données de la science. En un mot, c’est l’acceptation volontaire des égarements d’autrui. » (p. 577) « Les idoles du commerce ce sont les égarements qui découlent de l’interdépendance des hommes et de leur vie en commun. Ce sont des fautes, qui enchaînent l’homme du fait qu’on a pris l’habitude d’employer des formules qui font violence à la raison. Par exemple : Ennemi du peuple ! Étranger ! Traître ! Et ça suffit pour que tout le monde recule, épouvanté. » (p. 577) « Eh bien, voilà ce que c’est que le socialisme morale : ne pas lancer les hommes à la poursuite du bonheur, car le bonheur c’est encore une idole du commerce, mais leur proposer comme but la bienveillance mutuelle. Heureux, l’animal qui déchiquette sa proie l’est aussi, tandis qu’il n’y a que les hommes qui puissent être bienveillants les uns envers les autres. Et c’est là ce que l’homme peut viser de plus haut. » (p. 586) « Un méchant homme avait jeté du tabac dans les yeux du macaque rhésus. Pour rien... simplement comme ça... » (p. 701)10
- Jeannot- 25/04/2024PrenantLu avril 2024 ,on se laisse prendre à ce pavé qui n'est pas vraiment une histoire mais plus une chronique. Si ce ne sont les histoires de cœurs d'oleg kostoglotof qui est notre héros.....00
- Mili- 30/10/2020La vision de la médecineAprès avoir vaincu l’obstacle de la langue (le livre étant russe, les noms des personnages le sont aussi et il m’a été difficile de comprendre qui était qui), on rentre dans l’histoire qui décrit comment la médecine a pu évoluer, à travers les yeux des médecins et des patients; la manière dont chacun perçoit la maladie et comment on souhaite en parler et la traiter. Ce livre montre le vrai décalage entre soignant et soigné.00
Ce livre est dans 1 étagère
Livres du même auteur
Une journée d'Ivan Denissovitch
L'archipel du Goulag : 1918-1956 : essai d'investigation littéraire
Le premier cercle
Le déclin du courage : discours de Harvard, juin 1978
La journee d'ivan denissovitch
La maison de Matriona. L'inconnu de Krétchétovka. Pour le bien de la cause
L'archipel du Goulag : 1918-1956. Vol. 2. Vie quotidienne
L'erreur de l'Occident
Nos jeunes : récits en deux parties
L'archipel du Goulag : 1918-1956. Vol. 3. La résistance
livres similaires
Le docteur Jivago
Boris Leonidovitch Pasternak
Le tambour
Günter Grass
Les âmes mortes : poème
Nikolaï Vasilievitch Gogol
Vie et destin
Vassili Grossman
La montagne magique
Thomas Mann
La faim
Knut Hamsun
Lumière d'août
William Faulkner
Le zéro et l'infini. Darkness atnoon
Arthur Koestler
Les Ames Mortes : Tome 1
Nikolaï Vasilievitch Gogol
Sous le soleil de Satan
Georges Bernanos
Données bibliographiques fournies par