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Résumé
«Et l'interminable couloir qu'il parcourt ne cesse de changer de dimensions.» À Los Angeles, chez un vieil aveugle qui vient de mourir, Johnny découvre un étrange manuscrit. Le texte se présente comme un essai sur un film, The Navidson Record : un «home movie» amateur dans lequel Will Navidson a filmé l'installation de sa famille dans leur nouvelle maison en Virginie. Une maison dans laquelle il découvre une pièce qui jusqu'alors n'existait pas. Une maison plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu'elle émet de temps à autre ? Will Navidson, contre toute prudence, décide d'en explorer les entrailles...
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27 avis sur ce livre
- Billie.Von Falckenba- 07/12/2019Une expérience hors du communPfiou... Comment décrire avec exactitude l expérience que constitue la lecture de la maison des feuilles? Il n y a pas de mots pour ça, tout comme il n y a pas de mots pour décrire ces couloirs impossibles. Comme pour Navidson, la curiosité l emporte sur la terreur qu inspirent ces espaces défiant les lois de la physique. Le genre de livre avec lequel il y a un avant et un après.90
- Aurélien Huet- 03/02/2022Réapprendre à lireCe livre réinvente la façon de lire. On se prend au jeu des formes, des typographies et des dispositions du texte qui varient sans cesse. L'auteur nous plonge dans l'angoisse et la tourmente du personnage principal, révèle notre peur de l'inconnu et de l'oubli.81
- Tiz- 05/03/2021EnferméIl s'agit d'un livre où tout est faux: les notes en fin de page, les annotations, les références... et pourtant on ne peut que les considérer comme étant vraies. Elles font comprendre qu'on est dans un piège. Au point de dévorer le texte. On ne peut pas sortir du livre. Comme les personnages ne peuvent pas sortir de la 'Maison des Feuilles'. Le point de départ est le suivant: Johnny tombe sur un manuscrit. Ce manuscrit il décide de le mettre en forme. A sa manière. Ce manuscrit parle d'un film amateur. Ce film amateur traite d'un reporter qui emménage dans sa nouvelle maison. Lors de son emménagement il découvre une pièce qui n'existait pas avant dans la maison. Plus surprenant, quand il mesure cette pièce il s'aperçoit qu'elle est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Début du cauchemar construit à plusieurs niveaux entre l'histoire du manuscrit et l'histoire en elle-même. Pendant ce temps-là, le corps de Johnny se scarifie. Ce livre on y entre. Et puis deux possibilités, on le fuit ou on s'y engouffre... littéralement. Souvenir d'une expérience de lecture assez impressionnante de plus de 700 pages.71
- Jmgruissan - 28/05/2023Un livre démoniaqueCela va être compliqué de faire la chronique de la Maison des Feuilles, en premier lieu car c’est un livre complexe dans le fond et la forme, mais surtout parce que je ne suis pas sûr d’avoir tout saisi. La Maison des Feuilles est un texte vertigineux quasiment hypnotique. Il est écrit à trois voix. Tout d’abord, il est question d’un film le « Navidson Record » dont les images montrent la vie de la famille Navidson dans leur nouvelle Maison. Ensuite, c’est Zampanò qui a fait des recherches et analyses sur le film. Enfin, le troisième récit est celui de Johnny Errand, qui rédige une sorte de journal intime. Là où le livre se transforme en abîme, c’est que les trois textes sont en interaction permanente. Cependant le texte fait aussi écho à cette Maison particulière dont les murs semblent s’agrandir, et dont les couloirs deviennent des labyrinthes sombres et froids. Une histoire terrifiante dont Lovecraft aurait certifié la puissance narrative de Danielewski. Celui-ci rajoute encore une couche de complexité dans la forme du texte (écrit en miroir, à l’envers, en triangle,…) avec des notes et des annexes qui renvoient en avant, en arrière, c’est-à-dire un autre labyrinthe. La lecture devient parfois épuisante, seul le désir d’en découdre avec les mots, permet de tenir. Johnny Errand est employé dans un atelier de tatouage. Un soir, il reçoit un coup de fil de son ami Lude lui proposant de le rejoindre pour visiter l'appartement d'un vieil aveugle nommé Zampanò, récemment décédé. Dans l'appartement, les deux hommes découvrent un manuscrit rédigé par Zampanò lui-même, l'étude académique d'un film documentaire intitulé le Navidson Record. Navidson a décidé de filmer la vie de sa famille dans leur nouvelle maison. Un jour en rentrant chez eux, la famille découvre une nouvelle pièce dans la maison. En étudiant cet étrange phénomène, Will Navidson s’aperçoit que les dimensions internes de la maison excèdent celles externes, et la maison semble s’agrandir de jour en jour. Jusqu’au moment où un couloir sombre et froid apparaît dans le mur de leur salon. Sa longueur suggère que le couloir devrait s'étendre dans leur jardin, mais tel n'est pas le cas. A partir de maintenant, mystères et terreurs s’amplifient. C’est donc une véritable expérience littéraire que nous propose Danielewski. Un labyrinthe stylistique dans lequel il développe aussi des thèmes comme l’architecture, l’enfance, les mythes antiques, la folie, l’amour, la mort. Tous ces thèmes se font écho au sens propre et figuré. Cette maison aura-t-elle raison de votre santé mentale… Avez-vous eu des expériences littéraires très spéciales ?61
- Matcha Mademoiselle- 09/11/2023Je mendorsLa Maison des feuilles c'est trois histoires qui s’imbriquent, s’enlacent et fusionnent au point d’être indissociables. Cest un challenge à part entiere auquel il faut rester solidement accroché au risque de perdre pieds et de lâcher le pavé. J'ai adoré tourner le livre dans tout les sens, voyager à travers les pages de cet objet à la structure atypique. Je voulais vraiment découvrir les secrets de cette maison et de la famille qui en a fait les frais, connaître l'issue de cette histoire, des explications... Dautant plus que l'exploitation du thème de la folie et la réflexion sur la frontière entre le réel et l’imaginaire sous des formes variées et complexes étaient géniales. Mais les passages indigestes m'ont dégoûtée. 800 pages dont la forme dessert parfois le fond (je n'en pouvais plus des notes de bas de page), c'est long. J'ai trop souvent eut l'impression de lire une caricature de branlette intellectuelle pompeuse et inutile. Et puis les enfants ne servent pratiquement à RIEN. En terminant je n'ai pas pu me détacher de la désagréable impression d’une promesse non tenue, un livre trop compliqué pour ce que c'est, une expérience contraignante et exigeante, qui demande beaucoup mais donne peu. Je reconnais le travail engagé par l'auteur et les éditeurs (j'ai de la peine pour vous) mais je suis passée à côté du chef d'œuvre.50
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