Trilogie de L'emprise. Vol. 1. L'emprise

Le cocktail proposé m’avais mis l’eau à la bouche : une intrigue mêlant politiques, industriels et espions. Mais je suis restée sur ma faim. Beaucoup de personnages au départ, donc pour ma part il a été difficile d’entrer dans l’histoire. Je ne me suis pas du tout attachée au personnage principal de Lorraine. Il a fallu arriver vers la moitié du livre pour que j’aie envie d’en savoir plus, car les liens entre les différents intervenants se mettent en place, mais au final je suis déçue. Je m’attendais à des situations complexes, des politiques aux abois, des trahisons... et finalement je trouve qu’ il n’y a pas de réelle surprise, et les pseudos embûches sont balayées d’un revers de la main, à coups de « untel j’en fais mon affaire », et basta. Dommage parce que l’idée est intéressante, et la construction du texte suffisamment bonne pour que l’on referme le livre en ayant tout compris.

Très belle lecture..

Un thriller politique et d’ espionnage (souvent lié) On ne sais qui dirige le politique ou les espions ? Trop de places a des personnages secondaire, un peu confus ! Et on reste un peu sur sa « fin » Mais à lire tout de même l’intrigue est intéressante Certaine idées pour une 6ème république aussi …

Une drôle de synchronicité fait que je commence cette trilogie en pleine campagne électorale. L’emprise traite des dessous du jeu politique manipulé par des puissants invisibles au sein de la DGSE et de la DGSI et autres services secrets internationaux. Le pouvoir , la puissance, le sexe, le passe qui s’impose au présent pour apporter sa touche et changer l’avenir… tous les ingrédients sont réunis pour un roman captivant. Je me suis perdue à moment donné car envoûtée par la simple lecture j’ai oublié le fil de l’histoire. Mais finalement qu’importe ce sont les mots qui m’ont portée jusqu’au bout et me donnent envie de continuer cette trilogie avec le Quinquennat. Quel président sera Launay manipulé par Cortisone patron corse de la DGSI, dépressif de nature et guidé par la soif de pouvoir? Que voudra t il quand il aura le pouvoir? Que deviendra Lorraine agent tout à la fois manipulée et d’une rare conscience de ce qui se joue? Voilà mon envie de lire bien relrelancée !!

Premier tome d’une trilogie sur le pouvoir, ses arcanes et ses vilains secrets, « L’emprise » de Marc Dugain n’est pas forcement très facile d’accès. Il est difficile de ne pas de disperser à la lecture de ce tome 1, étant donné que l’action se fractionne entre plusieurs morceaux dont on sent bien qu’ils ont un tronc commun mais il parfois bien caché. Il y a Lorraine, qui travaille à la DCRI et a qui on confie une enquête sur un syndicaliste d’une grand groupe reliant le nucléaire et l’électricité qui a disparu après avoir tué toute se famille. Il y a ce sous-marinier, malheureux en amour et qui semble détenir un secret sur la mort d’un célèbre skipper d’une course autour du monde. Il y a Corti, chef de Lorraine à la DCRI qui semble croire qu’il peut faire et défaire les Présidents. Et enfin le plus intéressant, il y a Launay, chef de l’opposition et grand favori de la Présidentielle, qui doit manœuvrer habilement pour éviter son grand rival (un peu plus à droite que lui qui ne l’est déjà pas mal) et éviter le scandale sur sa famille et le suicide de sa fille cadette. Plus encore quelques personnages en plus, plus ou moins développés, plus ou moins influents. On ne va pas se mentir, ce sont bien les chapitres consacrés à la politique les plus incisifs, les plus passionnants à lire, ceux qui sonnent le plus vrais aussi. Tout le reste, même si ça se lit sans déplaisir, n’est pas forcément facile à décoder. Les services secrets, le transfert de technologie, la corruption et les rétro commissions, je sais que ça existe mais de là à en faire un roman clair et passionnant, il y a un pas que Marc Dugain, malgré son talent et sa plume, a bien du mal à franchir. J’irai peut-être voir du côté du tome 2 plus tard, en espérant que la politique, l’affrontement Launay/Lubiak sera davantage au cœur de l’intrigue. Ces petites réserves tant posées, je reconnais que le livre de Dugain se lit sans déplaisir, grâce à un style accessible, des chapitres courts et bien équilibrés. Et on sent aussi que son roman est très documenté, et sur un sujet comme celui-là ce n’est pas rien. On peut toujours essayer de reconnaitre dans Launay ou Lubiak tel ou tel, mais Dugain est assez malin pour ne pas faire un roman à clef trop « clef en main » !