Tant que le café est encore chaud

Un roman plein de sagesse et qui appelle à la sérénité. Une invitation à voyager dans le temps. Top !

☕️ Aussi délicieux et doux qu’une bonne tasse de café. C’est émouvant, nostalgique, parfois triste, c’est beau. Si vous pouviez retourner dans le passé? Si vous pouviez revoir un de vos proches qui aujourd’hui n’est plus? Le revoir le temps d’un café, tant qu’il est encore chaud… C’est ma première lecture d’un roman japonais. Les histoires sont toutes belles, simples. Les personnages sont adorables. Ce livre fera partie de mes coups de cœur de l’année! Je vous le recommande!

Réflexions toutes en douceur sur la famille, l amour, la maladie, la mort.... Avec un ton léger, des mots simples mais qui percutent. À découvrir absolument !

Qui n’a pas rêvé de remonter le temps, pour revoir un proche disparu, rattraper une occasion perdue, exprimer un sentiment ou une émotion qu’il avait caché ? Si c’est votre cas, vous pouvez vous rendre dans un petit café de Tokyo où il est possible d’effectuer un court voyage temporel. Ce n’est pas la porte à côté, évidemment, mais vous y serez chaleureusement reçu par les propriétaires, Nagare, son épouse Kei, et leur serveuse Kazu. Ils vous expliqueront patiemment les innombrables règles drastiques qui gouvernent ces allers retours vers le passé, ou le futur, la principale étant que le voyage ne peut durer que tant que le café est encore chaud. Si vous l’oubliez, vous deviendrez un fantôme, comme la dame en blanc qui occupe la seule place du petit café permettant cette balade dans le temps… D’ailleurs, il faut guetter le moment où elle s’absente pour la lui piquer ! Et il y a encore une chose à savoir, très importante : en aucun cas vous ne pourrez changer le présent. Lorsque vous reviendrez, rien n’aura changé… Sauf vous peut-être ? Depuis la parution de ce livre les avis positifs se sont accumulés, me donnant très envie de découvrir ce café très particulier, les thèmes abordés par l’auteur (notamment le deuil) m’intéressaient beaucoup. Hélas, j’en sors plutôt déçue… Je m’attendais à ressentir des émotions, peut-être même qu’une petite larme coulerait… Mais non, je me suis terriblement ennuyée… Le rythme est très lent (mais c’est souvent le cas dans les romans japonais, je n’ai pas été surprise, ce n’est pas ça qui m’a dérangée), il y a une foule de détails qui ne servent pas forcément le récit et surtout, une kyrielle de redondances et de répétitions qui m’ont vraiment agacée. Finalement j’ai trouvé que ces quatre nouvelles qui finissent par se rejoindre (plus ou moins) étaient sans relief. Je l’ai lu rapidement et je pense qu’il ne m’en restera pas grand-chose. Dommage. Je suis restée à la porte du Funiculi funicula… Peut-être n’était-ce pas le bon moment pour moi ? Et puis, je l’avoue, je ne bois pas de café…

☕ Un très joli roman qui offre une réflexion toute en subtilité sur l'amour, la famille, l'absence, la maladie et le temps qui passe. ☕ Qui n'a jamais rêvé d'avoir la possibilité quelques instants, quelques instants seulement de repartir dans le passé pour y retrouver un être cher et lui poser la question que l'on a pas pu poser, dire le mot que l'on a pas eu le temps de prononcer? ☕ Encore une petite pépite de la littérature japonaise que je découvre avec bonheur et j'aurais grand plaisir à lire la suite tout juste paru "Le café du temps retrouvé" @editionsalbinmichel