Le gouter du lion (vo japonais)

On aimerait tous je pense pouvoir finir sa vie dignement dans un lieu apaisant comme celui-ci. ....

Être bien enveloppé pour vivre sa vie jusqu’au bout dans la bienveillance, l’amour, la beauté. Une belle histoire pour une fin magnifiée. Tout est beau et doux dans ce roman et rien n’est insignifiant.

Un hymne à la vie… Un roman solaire que j’ai beaucoup aimé! Avec un sens tout particulier de la délicatesse, du plaisir, jusque dans les moments les plus graves, un très beau livre sur la fin de vie…. Mais pas que. Aucune mélancolie mais plutôt le rappel que chaque petit moment de la vie est à savourer pleinement, avec bonheur. Beaucoup de simplicité mais aussi de poésie dans ce livre… comme une douce musique… Epuisée par un combat de cinq années contre le cancer, l’héroïne de 33 ans a choisi la « Maison du Lion », un établissement de soins palliatifs sur l’île aux citrons dans la mer intérieure du Japon, qu’il faut gagner en bateau avec l’union de la mer, du ciel et de la lumière. Comme le dit sa directrice, « nous savourons le délice suprême de la vie jusqu’à la dernière goutte ». Un livre magnifique qui me suivra longtemps… qui m’a apportée beaucoup de sérénité et de plaisir.

Conseillé par ma libraire à qui je disais que cette rentrée littéraire proposait beaucoup de romans assez noirs… Celui-ci devait être dur mais en même temps positif et plein d’espoir. Ce qui est exact. Et j’avais beaucoup aimé cette autrice avec La papeterie Tsubaki et Le restaurant de l’amour retrouvé. Ceci étant dit, l’histoire d’une jeune femme japonaise de 33 ans qui part sur une île isolée et magnifique, dans une maison de fin de vie où elle souhaite passer les quelques semaines qui lui restent à vivre, n’est pas à mettre entre toutes les mains. Ce lieu, où elle rencontrera des personnes merveilleuses, où elle apprivoisera sa fin de vie, où elle trouvera une grande paix, donne envie d’y terminer sa vie, mais le moment n’est pas venu. Je ne vois pas autour de moi qui pourrait avoir envie de lire cette histoire. Cela reste bien trop triste.

J’ai adoré, je l ai dévoré. Il faut avouer que je suis fan d Ito Ogawa car la papeterie Tsubaki est un de mes livres préférés donc j’ai acheté sans regarder de quoi parler ce livre et j’ai bien fait car le thème n’est pas un de ceux qui m attirent à la base: la fin de vie, la maladie etc … mais quel kif ! C’est tellement beau, bien raconté j’étais avec l héroïne sur l’île aux citrons, j’étais avec elle à chaque instant jusqu’à la fin voire plus bref merci Me Ogawa!