ARIEL

Des curieux poèmes, originaux et frais, et parmi eux, quelques poèmes quelques vers qu'on ne peut oublier, d'autres où on peut entrer dans le désespoir d'une femme qui se suicidera peu après, et dans ses bonheurs, ses amours, de sa fille jusqu'aux abeilles.

Sylvia Plath fait souvent référence au coquelicot dans ce recueil. Après lecture, je trouve que cette fleur est la parfaite représentation de sa poésie : flamboyante et fragile.

Magnifique recueil écrit par sylvia Plath. Le premier que je lis. Une plume très douce amère Vraie Triste Funeste Belle.

L’ambivalence des poèmes de Plath fout autant le seum que des papillons dans le bide, j’ai à la fois envie de prendre un bain et de sortir la tête par la fenêtre en criant «LA VIE» tout haut et tout fort. On y retrouve les thèmes qui ont contribué à déglinguer l’autrice de La Cloche de détresse ; le suicide (et le suicide raté), les cicatrices émotionnelles et physiques, la perte du père lorsqu’on est enfant, les séances d’électrochocs, la maternité, son amour pour Shakespeare,… Je saurais pas comment vous expliquer qu’une des choses les plus frappantes chez Sylvia Plath pour moi, c’est sa façon de réunir, de mettre le doigt sur ce qui nous rassemble dans la douleur alors même qu’elle est prête à sourire et nous le coller sur le coin de la gueule deux trois poèmes plus tard. L’ambivalence Plath ou l’amour inconditionnel pour cette poétesse aux mots obsédants, j’arrive jamais à en sortir indemne minou et je trouve ça très balèze si tu veux tout savoir ! - traduit de l’🇺🇸 par Valérie Rouzeau - @editions_gallimard #poesiegallimard #sylviaplath #arielsylviaplath #ariel #poetry #avislecture #bookstagramfrance