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Résumé
Le roman-fleuve d'une histoire d'amour, de haine et de jalousie dans le Japon d'avant-guerre. Deux destins tragiques de femmes dans un monde impitoyable.
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5 avis sur ce livre
- Chanekineko- 17/04/2021La vie d’une « femme de l’ombre » au JaponUne belle histoire qui transporte le lecteur dans le Japon de l’entre deux guerres, et donne un aperçu de la place des « femmes de l’ombre » que sont/étaient les geishas, ainsi que de l’importance du construit social et de la relation mère/fille. L’écriture imagée permet vraiment de se plonger dans différents paysages du Japon, et le personnage de Tomoko est très attachant. Mon seul point « négatif » (qui reste très personnel) serait dans l’histoire elle même et le développement de la relation mere-fille.31
- pounette- 14/01/2023Joli roman dans le Japon d'avant- guerre ❤️Si vous aimez la littérature japonaise vous serez conquis(es) par ce roman qui n'est pas sans rappeler "geisha" d'Arthur Golden Tomoko est élevée par sa grand-mère et à la mort de celle-ci, elle retourne vivre chez sa mère Ikuyo, femme très belle mais égocentrique, égoïste, arrogante et extravagante, sans aucune fibre maternelle, indifférente à sa fille qui en souffre énormément Ikuyo devient prostituée et vend sa fille de 10 ans à une maison de geishas Tomoko enfant puis femme courage va traverser des drames et va devoir porter sur ses épaules toute sa vie le poids du comportement de cette mère indigne qu'elle aime malgré tout même si c'est de la haine qu'elle lui inspire .. Au delà du monde des geishas, c'est la relation mère-fille qui est au centre de ce roman qu'on savoure doucement en se délectant des us et coutumes de l'époque tout en visualisant les paysages Tomoko est un personnage très attachant et ce roman est avant tout une histoire de famille, de traditions, d'amour, de haine et de jalousie dans une société japonaise dominée par l'argent et le pouvoir des hommes Joli roman plein de poésie 📚22
- Les partages de Sophie- 08/11/2022♥️ Coup de Cœur ♥️Tomoko est une belle héroïne qui se révèle au fil du roman, de la petite fille intelligente à la geisha authentique jusqu’à la femme mûre, plus sûre d’elle. « Le Miroir des Courtisanes » est un roman foisonnant et admirable dans une société japonaise peu tendre avec les femmes. Pour ceux qui me suivent, vous savez que j’aime la littérature japonaise et j’ai été une nouvelle fois subjuguée.21
- Manelle Jazz- 04/11/2024Saules et fleursLa vie de Tomoko dans première partie du XXe siècle. Début de vie dans le monde « des saules et des fleurs » (c’est joli comme nom hein ? Mais vous avez l’image ? Des saules…. Des fleurs…. Vous y êtes ?) Et le carcan des traditions…. La femme objet…. Et scoop : le saké 🍶 comme soin de beauté du visage 😁 bon ça c’est l’anecdote… Mais quelle vie ! Quel courage ! Un beau livre fleuve. Écrit par une femme.00
- Niyorin- 14/07/2024🏮 Saules, fleurs et mélancolieQuel livre saisissant. Puissant, tragique, cruel, mais caractérisé par une des terribles réalités du Japon du début du XXe siècle. La diversité des portraits féminins est absolument remarquable : de la bourgeoise à la travailleuse du sexe malmenée, de la femme stérile à la femme enceinte, de la femme maternelle à la cruelle, l’enfant et la vieille, à bien des égards les portraits psychologiques sont intéressants et bouleversants. Entre la tendresse, l’infortune et la résignation de Tomoko face à une vie ruinée à maintes reprises par sa mère et par le cour de l’Histoire, la protagoniste est une femme vaillante à la tendresse qui a raison d’elle. C’est aussi un modèle de famille qui change à travers les époques et les situations : Tomo-chan et Maman, Ochobo et Kokonoe, Petite-Pivoine et Madame Kuwata, et enfin Tomoko et Ikuyo. Ces portraits glaçants de la mère à travers le regard parfois innocent, parfois jaloux, parfois exaspéré, parfois tendre de Tomoko, Ikuyo est réellement la reine imperturbable qu’elle pense être toute sa vie. Tomoko est-elle lâche ? Est-elle une victime ? Comment se positionne-t-elle ? C’est un raisonnement fascinant qui m’a guidée 500 pages durant et qui m’a tenue en haleine sans aucun problème. Le seule point négatif que je trouve à cet ouvrage est l’insensibilité de la mère de Tomoko, Ikuyo. Pour être franche, j’avoue qu’être complètement antipathique à son enfant est une chose : tout le monde n’est pas forcément enamouré face à la perspective de donner la vie et d’en prendre soin. Cependant, refuser dans toutes les mesures un bon sens et un minimum de moral semble au-dessus des forces d’Ikuyo. Après que sa maison aie été réduite en miette, elle ne creuse pas la terre mais peigne ses cheveux. Je veux bien qu’elle soit prétentieuse, qu’elle refuse le travail inélégant et qu’elle soit imbuvable, mais il y a des fois où c’est simplement exaspérant à lire. De même quand Tomoko lui dit des choses affreuses, à elle ou sur sa propre vie, et qu’elle répond par “Ah bon.” alors que c’est la première à s’émerveiller devant n’importe quel détail insignifiant de Music Hall. Cependant, je pense que c’était délibéré de l’auteur de faire d’Ikuyo cet affreux personnage finalement lui aussi victime du carcan societal, mais on a du mal à percevoir cette lecture sans prendre un peu de recul parce qu’on tient vraiment la pire mère de tous les temps. J’apprécie la subtilité du texte, et le préface de la traductrice l’explique clairement, mais le rôle du lecteur est de garder cette idée en tête. L’autrice critique ici, plus que les défauts écrasants de la mère, sa réduction par les proxénètes qui fait qu’elle se considère elle-même comme un objet intouchable à l’aura impériale. Elle n’a jamais su vivre qu’à travers le regard des hommes. Pour finir, je tiens à ajouter que la traduction est fluide, claire pour le lecteur étranger et même complètement abordable pour quelqu’un qui ne connaît absolument rien de la culture japonaise d’avant-guerre. Le vocabulaire est riche, précis, et les mots japonais difficiles à matérialiser en français sont justement traduits ou justifiés en syllabes alphabétiques.00
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