Satisfaction

Voila une phrase qui résume bien la torpeur, la mélancolie, les doutes et envies en sommeil de Madame Akli, protagoniste que l’on suit à travers les carnets intimes qu’elle écrit, sans tabou. Elle y raconte la vie en Algérie où elle a suivi son mari (dans les années 70), fantasme une vie à côté de laquelle elle passe, dans son infinie tristesse. Au milieu son fils, celui qui la prolonge et qu’elle couve. Il y a beaucoup à dire sur ce magnifique roman au style puissant qui touche aux thèmes de la solitude, de l’amour en fuite et du désir. En réaction aux autres commentaires, malgré la pesanteur de la vie de Mme Akli, j’ai été emportée par ce roman que j’ai dévoré tant pour le style que pour le troublant et touchant rapport au monde de cette femme.

J’ai abandonné la lecture de ce roman ! Je ne suis pas parvenue à rentrer dans l’histoire, trop geignarde pour moi !!!

La manière dont ce livre est écrit et le rapport entre la mère envers son fils est surprenant, mais , traite d’un sujet un peu tabou dans notre société.

Vraiment eu du mal à le lire malgré son écriture si remarquable, c’était tortueux, c’était misérable…

On suit la vie de Me Akli qui tente de tromper l'ennui de ses journées de femme française expatriée en Algérie. Mère au foyer, elle chérie son fils Erwan jusqu'à jalouser toute personne qui pourrait l'éloigner d'elle... Son ennui contamine le lecteur, il y a beaucoup de descriptions pour un final qui est loin d'être grandiose ! Pour moi qui avait aimé la lecture de son roman Otages, c'est un loupé 🙁