La mémoire des vaincus

On apprend beaucoup sur l’histoire de l’anarchie, en suivant le quotidien d’un militant et ses échanges avec ses grands hommes et aussi ses plus grands ennemis, qui ont finalement réussi à la défaire presque totalement: les communistes étatiques. Le roman écrit sous forme d´ « autobiographie - fiction » se lit facilement si on est intéressé par ce courant et son histoire. Nombreux sont les vaincus qui disparaissent dans « les poubelles de l’histoire », épurés, restes anonymes ou juste morts trop tôt, ce livre veut leur donner la parole. La défaite finale permet aussi parfois de faire oublier ses propres exactions et se parer d’une auréole de victime, on pense à Trostki et ses déboires avec Staline lui ayant redoré le blason vis-à-vis des générations futures de militants de gauche …Une fois de plus, on réalise que le communisme soviétique a réussi à faire plus de mal aux idées de gauche et à l’anarchie que tous les patrons, capitalistes et représentants de l’ordre

Ce roman ,car cela reste un roman mêle des personnages fictifs à l’histoire politique internationale du XX éme siècle.il clôture une série de livres que je lis depuis 2 mois sur la Commune (ma façon de commémorer ses 150 ans).Une vision de l’histoire qui reste pertinente.