Faites-les lire ! : pour en finir avec le crétin digital

J'invite les parents voire même les adolescents à lire cet essai qui, je l'espère, vous fera prendre conscience de l'importance et du besoin de la lecture dans nos vies. Avec des preuves scientifiques l'auteur nous démontre son importance et n'hésite à nous donner des conseils pour faire entrer les touts-petits dans la lecture. Seul point point noir: la question de l'héritalité dont je considère qu'elle n'a pas sa place car je vois mal en quoi il en est question puisque tout le monde choisit son genre et don mode de lecture.

Avis à tous les adultes qui encadrent les jeunes. Poussez les à ouvrir les livres. Lisez avec eux. Partagez ces moments magiques qui rendent vivants.

Cette injonction en 1ère de couverture sonne comme une supplique plus que comme un conseil avisé - ce qu’elle est cependant. L’auteur du « Crétin digital », Michel Desmurget, nous offre à nouveau son analyse quant au bien fondé de la lecture et tous les bienfaits de cette activité salutaire pour nos enfants, et pas que. Bien entendu, si la cible prioritaire, objet de cette inexpugnable volonté salvatrice qui anime Desmurget, est la jeune génération, l’auteur explique, avec force détails et sources documentées, comme à son habitude, la nécessaire réhabilitation de la lecture aux yeux de tous. Non comme une activité annexe, mais comme le socle fondateur et incontournable de tous les apprentissages. « Seule la lecture prépare à la lecture », et son fruit, la richesse langagière, est seul gage des réussites futures, qu’elles soient scolaires, professionnelles ou sociales. Et quand on parle de la lecture, on ne doit pas s’arrêter au seul décodage de base qui est appris à l’école et qui bien souvent, sonne le glas de la lecture partagée, ce moment privilégié durant lequel le parent accompagne son enfant dans la découverte de la richesse langagière des livres. Lire, c’est comprendre. Et comprendre seul, surtout au début, ce n’est pas chose aisée. Les taux de compréhension d’un texte chez nos collégiens, lycéen et étudiants est dramatiquement bas. Leur capacité à raisonner, notamment face à un texte trouvé sur Internet, a été qualifié de « très sombre » par de récentes études menées par la prestigieuse université de Stanford. La cause de ce phénomène est sans aucun doute l’appauvrissement du langage et l’inexorable recul de la place du livre dans l’arsenal pédagogique de nos enfants. On en revient bien entendu à l’usage incontrôlé des activités récréatives sur les écrans, l’éléphant numérique comme le surnomme l’auteur. Un opposant direct au livre dont le pouvoir de séduction n’a d’égal que la puissance des algorithmes destinés à emprisonner les utilisateurs dans un univers de plus en plus abrutissant. Il me faudrait des dizaines de pages pour dire tout le bien que je pense de cet ouvrage, alors je résumerai en trois mots : lisez ce livre !