38 mini-westerns : avec des fantômes

À travers ses textes, Matthias Malzieu nous emmène dans un univers bien à lui, dans sa tête et son imagination débordante. J'avoue ne pas avoir tout compris, tout appréciee. Toutefois, je suis d'accord avec lui. Il serait utile d'avoir, comme toutes les machines, un interrupteur qui nous permette de déconnecter, de stopper et de faire des économies d'énergie...

Avec ce recueil, Mathias Malzieu ne nous donne pas le meilleur de son écriture, je l'admets, mais ce recueil reste quand même très bon à lire, à la portée de tous et particulièrement pour ceux qui veulent découvrir cet auteur avec son premier ouvrage (ordre chronologique).

Bien que je sois amoureuse de la plume de Mathias Malzieu, celui ci n'est pas mon préféré. J'y retrouve tout ce qui fait un bon Mathias Malzieu : le fantastique, les sentiments humains, l'absurde, le savoureux mélange entre les écrits de Boris Vian et l'univers de Tim Burton... Mais ce que j'aime chez cet auteur, c'est qu'il faut prendre son temps pour se plonger dans ses écrits. Or, le format des très courtes nouvelles (3-4 pages) me laissait un peu sur ma fin. J'avoue avoir été un peu frustré. Cependant, certaines nouvelles (faisait un paragraphe) ont été mes préférés, je connais ENFIN l'origine du Vampire de l'Amour et je salue le travail d'illustrations agrémentés de dessins et Polaroïd. Donc un bon moment de lecture, mais je n'y replongerais que pour quelques nouvelles 😉