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Résumé
En 1748, Nicolas Jacquin Philibert, négociant de Québec, est assassiné. À la suite d'une dispute, il aurait reçu un coup d'épée de Pierre Legardeur de Repentigny, qui contestait les frais de logement. La société rassemblée autour de l'intendant Bigot ne serait pas étrangère à ce meurtre. Legardeur de Repentigny s'enfuit au fort Saint-Frédéric. Inconsolable, la veuve de Philibert, Marie-Anne, aurait fait graver sur le fronton du porche de sa maison, une plaque représentant le bas-relief d'un chien couché et rongeant un os, accompagné d'une inscription, à la mémoire de son mari. Elle aurait souhaité par ce geste que ses fils se vengent de la mort de leur père. Récit épique de la fin de la Nouvelle-France, voici la légende telle qu'elle est décrite dans le roman à succès de William Kirby publié en 1877, The Chien d'or/The Golden Dog: a legend of Quebec. Marie-Françoise et Jean-François Michel ont voulu faire la part des choses entre la légende et la réalité. Appuyé sur les recherches d'érudits québécois du xxe siècle et sur des recherches personnelles menées intensivement à Épinal, à Paris, à Montréal et à Québec, ils sortent définitivement le Chien de sa légende. Les auteurs ont rendu à Nicolas Jacquin Philibert son identité et ses racines lorraines, l'ont resitué dans ses réseaux familiaux et surtout dans son espace économique et social. La légende était belle et larmoyante, la réalité est forte et passionnante. Tant sur l'irrésistible ascension que sur le meurtre de 1748 des énigmes demeurent, mais l'essentiel du voile est levé : le Lorrain de Québec, l'ambitieux marchand à qui tout semblait réussir, revit dans ce livre «en chair et en os». Marie-Françoise et Jean-François Michel sont deux enseignants lorrains, engagés dans la défense du patrimoine du bassin des sources de la Saône (sud-ouest du département des Vosges). Auteurs de nombreux livres sur le sujet, ils ont mis à profit des liens familiaux les attachant à la Nouvelle-France pour se lancer dans la recherche et l'exploitation des fonds d'archives concernant leur «compatriote» Nicolas Jacquin Philibert, devenu le Chien d'or.