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Correspondance de Marie-Antoinette (1770-1793)

Tallandier, 2005
Grand Format

Marie-Antoinette

Art épistolaire, Correspondances, Discours

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Résumé

« Vous voilà donc où la Providence vous a destinée de vivre. Si on ne s'arrête que sur le grand établissement, vous êtes la plus heureuse de vos soeurs et de toutes les princesses... Du dauphin je ne vous dis rien ; vous connaissez ma délicatesse sur ce point ; la femme est soumise en tout à son mari et ne doit avoir aucune occupation que de lui plaire et de faire ses volontés. Le seul vrai bonheur dans ce monde est un heureux mariage ; j'en peux parler. Tout dépend de la femme, si elle est complaisante, douce et amusante. » Marie-Thérèse à Marie-Antoinette, 4 mai 1770. « J'existe encore, mais la journée du 20 a été affreuse. Ce n'est plus à moi qu'on en veut le plus, c'est à la vie même de mon mari. Ils ne s'en cachent plus. Il a montré une fermeté et une force qui en a imposé pour le moment, mais les dangers peuvent se reproduire à tout moment. J'espère que vous recevez de nos nouvelles. Adieu. Ménagez-vous pour nous, et ne vous inquiétez pas sur nous. » Marie-Antoinette à Fersen, 21 ou 22 juin 1792. Mai 1770. L'archiduchesse d'Autriche arrive en France pour épouser le dauphin, qui deviendra roi sous le nom de Louis XVI. Octobre 1793. Marie-Antoinette, veuve Capet, est conduite à la guillotine. Pendant vingt-trois ans, elle a correspondu avec sa mère, ses frères, ses amis et ses fidèles. Pour la première fois se trouvent ici réunies dans leur intégralité toutes ses lettres, avec les réponses de ses correspondants. Mieux que tout autre témoignage, ces documents originaux éclairent la personnalité de la dernière reine, nous introduisent dans son intimité, nous révèlent par quel cheminement cette princesse, d'abord sentimentale et frivole, dépourvue d'expérience, manipulée par sa famille autrichienne, se jettera dans l'action politique, et tentera désespérément de sauver la monarchie française. On saisit enfin, dans toute sa complexité, le destin tragique de cette jeune femme transfigurée par son supplice.

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