Au-dessous du volcan

Très difficile à lire, cité et considéré comme un des livres de référence dans la littérature américaine, ton unique et décalé qui transporte dans l'esprit d'un homme saoul et torturé égaré dans une fête des morts au Mexique. Laisse libre cours à des milliers d'interprétations possibles sur le sens de la vie, la mort, l'amour, etc etc

Un consul, pétri de remords, cherche une issue à son malheur au Mexique. Le retour de l’être aimé permettra peut-être la redemption. Ici tout est couleurs et chaleur; surtout ne pas chercher à lutter car tout est impressions et non raison. Style fulgurant et éruptif, atmosphère scandée par le mezcal et les effluves. La mort rôde et cherche le moment idoine pour accomplir sa tâche car « nous ne sommes que des âmes transportées par des cadavres ». Une fois sorti de cette danse macabre au goût du mezcal le lecteur la gardera en lui à jamais. Splendide.

On s'y reprend souvent à deux fois pour saisir bien le sens d'une phrase. Tout l'effet du livre tourne autour d'un narrateur et d'un personnage principal en proie à l'alcool. Donc toutes les idées sont exprimées dans une conscience relative et souvent se perdent entre réalité et songe.

En cours de lecture. Superbe et envoûtant. Proustien : on y mêle les temps, les espaces et tout y est affaire de solitude.