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Résumé
Une météorite nommée désir Un matin d'été, la narratrice reçoit un SMS annonçant l'arrivée imminente d'une météorite sur Terre. Loin d'y voir un avertissement, elle le lit comme une promesse, et persuadée que le message lui a été envoyé par une étoile, elle attend l'impact, progressivement emportée par une fièvre mystique et amoureuse. Lente dérive aux confins de la raison, Une météorite nommée désir déjoue les codes du roman catastrophe pour nous permettre de saisir ce que la menace nous fait, le tout dans une langue proliférante, poétique, et surtout follement drôle. S'il devait y avoir un juste milieu entre Dont look up et La Nausée, il serait là, dans notre désir ambiguë de l'événement qui viendrait bouleverser notre solitude. « Pense-bête : se souvenir de maintenant pour le raconter lors d'interviews où je raconte comment tout a commencé. Le téléphone, moi, la météorite destructrice, cette histoire. C'est ça qui allait plaire, les objets qui s'animent dans une société animiste qui s'ignore. Nos superstitions. Notre besoin astronomique de raconter. C'est cette vérité cachée sous le scénario qui plaira au plus grand nombre, qui fera le succès planétaire de cette fable à la Stephen King. Un Stephen King moins horrifique, je voudrais éviter ça à Jodie Foster. Car elle sera présente. Je ne négocie pas ce point. Qu'elle soit présente, avec moi, le téléphone, et l'astéroïde. Parce que c'est ensemble que l'on devra suivre les oracles délirants délivrés par SMS et éviter l'apocalypse humaine toujours déjà en cours. Alors on nous enfermera, elle et moi, mais nous nous évaderons du scénario jusqu'à atteindre un observatoire coincé sous des mètres et des mètres de terre, dans une obscurité chaleureuse parsemée de lumière. Dans cet observatoire pointé vers l'intérieur de la Terre, on se mettra à l'écoute des grands Vers qui susurrent au téléphone les prophéties les plus exactes. Mais rien ne se passera comme prévu. C'est le secret. Hollywood manigance. »