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Résumé
Trente-quatre récits très courts et assez courts Un enfant qui reprend gout à la vie auprès de ses ravisseurs ; un homme qui croit rencontrer son double dans le train ; des enfants poussés au suicide par un groupe de mystérieux adolescents... Dans ces récits très courts et assez courts, les personnages de Linor Goralik se tiennent toujours sur un fil, au bord de la folie, de la maladie et de la mort. On ne connait pas leur nom, on ne sait presque rien d'eux. Mais on se retrouve brusquement à leurs côtés, le temps de quelques lignes ou de quelques pages d'une exceptionnelle densité, et qui nous laissent abasourdis. « Quand tu écris de la prose extra-courte, ça met une charge énorme sur les détails : tu ne peux rien te permettre d'accidentel. Tu es obligé de donner un énorme poids à chaque phrase, il ne peut pas y avoir de mots accessoires, de personnages accessoires. En d'autres termes, quelque part tu es obligé de tout le temps densifier le texte, et cette approche est monstrueusement exigeante envers les deux participants : l'auteur et le lecteur. Si le lecteur est prêt à jouer avec l'auteur au jeu qui s'appelle "la prose extra courte", il doit lire le texte qui lui est proposé d'une manière complètement différente de celle dont il lirait un roman. »