Ressac

« Je partirai pour faire parler les mots - et faire taire mes maux » C’est un texte délicat et poétique qui fait du bien a l’âme. Une hymne aux odeurs, aux bruits, au plaisirs simples. J’ai passé un doux moment en compagnie de Diglee. Je dois avouer que je me suis sentie comme dans un cocon et j’ai même regardé ces fameuses retraites en abbaye. Je recommande ce petit bijou féminin et féministe d’une femme qui décide de fuir les réseaux et la vie pour quelques jours. Des rencontres et des souvenirs qui remontent. J’aime sortir la tête d’un livre comme si j’avais vécu une aventure et celle-ci me plonge dans une béatitude profonde.

Une bouffée d’air frais au cœur de la solitude et le besoin de retrait de ce monde parfois plongé dans le chaos.

Une bougie parfumée, un plaid, le silence et un livre dévoré d’une seule traite. Je suis Diglee depuis ses débuts (ou à peu près) je l’ai vu grandir, évoluer dans son travail et était ravie à l’annonce de la parution de ce roman. L’histoire tient du journal qui explique sa retraite de personne laïque dans une abbaye bretonne. Cinq jours qui l’ont aidé à se recentrer, à se ramener vers elle-même. Sur fond d’embruns marins et de vielles pierres, elle manie les mots d’une manière très poétique. Extrêmement reposant, un véritable plaisir à lire.

Lu d'une traite au son des oiseaux et, pour la coïncidence "magique", avec l'école de musique à côté qui jouait le thème de Harry Potter au hautbois et clarinette ✨ Très touchée par ce récit intime et puissant, ces femmes passionnantes rencontrées en chemin, cette douloureuse histoire familiale, cette introspection.

« Offrez-moi un ciel, des couleurs tendres et l’odeur de l’océan, et je peux meubler des heures entières. »