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Résumé
Le frère de l'Arabe tué par Meursault, dans L'étranger de Camus, a soif de reconnaissance, cinquante ans après les faits, dans l'Algérie contemporaine. Prix des Cinq continents de la francophonie 2014, prix François-Mauriac 2014, prix Goncourt du premier roman 2015.
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4 avis sur ce livre
- Woozz- 04/07/2019Meursault, contre-enquêteVariations sur L'Étranger. Le revers de Camus, raconter ce qui n'a pas été raconté. Voilà donc la belle idée que nous propose Daoud, et au delà de l'exercice littéraire il s’agit bien évidemment d’évoquer la colonisation, l’impunité et l’injustice qui l’accompagne. La revanche stérile, traitée comme nécessaire, apporte une certaine paix, ou du moins un certain sentiment d’équité. Balle pour balle, inconnu pour inconnu.30
- MimiBu- 12/11/2024MitigeeAprès ma lecture de l’Etranger, il m’a été conseillé ce livre de Kamel Daoud ; j’en ressors assez mitigée. L’Arabe, cet homme abattu sur une plage d’Alger sous un soleil de plomb par un roumi, un colon, un français du nom de Meursault. L’Arabe c’est tout ce que nous connaissons de lui, pas de nom, pas de famille, pas même de corps. La douleur d’une famille passée sous silence, un deuil impossible à faire. Bien des années plus tard, on rencontre dans un bar, le frère de l’Arabe, Haroun, il nous raconte son histoire et celle de cette famille endeuillée. J’ai trouvé l’idée de faire parler le frère de l’Arabe absolument super, lui donner un droit de réponse, le droit de témoigner sur le drame qu’ils ont vécu, lui Haroun et sa famille dans la perte de Moussa « l’Arabe ». Lui qui a tant souffert de l’anonymat de son frère, de la douleur de sa famille. Lui qui a le sentiment qu’on lui a volé sa vie, son enfance et l’amour de sa mère. Cette mère qui ne lui a plus accordé d’amour, de tendresse ni d’attention à la mort de son frère. Haroun nous fait part de ses hypothèses, de son ressentiment envers les roumis, de son deuil et de sa solitude et sa vengeance. Ce droit de réponse c’est aussi l’occasion pour l’auteur de traiter des sujets lourds qui lui tiennent à cœur, à travers son personnage d’Haroun c’est un cri du cœur d’un Algérien sur l’histoire de son pays : la colonisation puis l’indépendance, le poids de la religion, les injustices, l’omniprésence de la culture française, etc Malheureusement, je n’ai pas réussi à accrocher au style d’écriture. L’auteur va de digressions en digressions, fait des allers-retours temporels incessants, il m’a perdu bien des fois. Tout cela m’a semblé très décousu, fouilli - ce qui était possiblement l’intention puisque Haroun fait appel à ses souvenirs lors d’un échange oral - et par conséquent compliqué à suivre. Bref une lecture laborieuse sur la forme, alors que le fonds m’a paru très intéressant.00
- Nathan- 09/04/2023Mitigé, un dilemme personnelAu premier abord, l'insistance du narrateur sur le fait que l'Arabe de Camus n'a pas de nom m'a énervé, car très honnêtement on s'en fiche. Puis, quand il a commencé à plus raconter sa vie que la mort de son frère, il m'a intrigué. Puis il a commencé à reprendre le "Mythe de Meursault" (si vous me permettez l'expression), et j'ai eu la sensation à la fois de lire un nouveau point de vue intéressant, mais aussi de relire l'Étranger. C'est dommage, il aurait fallu, selon moi, que ce soit plus subtil pour que ce soit un sans faute. Bonne lecture ! ;)00
- Mo Nia.Moun's- 30/01/2020La version de " l arabe" tué vu par son frère..L auteur réhabilite cet "arabe" tué sur une plage par la voix de son frère qui s attache à raconter sa vérité tout en dépeignant et critiquant la société algérienne et un pays occupé puis libérée.00
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