La pluie, avant qu'elle tombe

Et beaucoup pleuré. Une histoire de transmission entre femmes de la même famille. Lu en une journée.

Lu dans la journée. Je ne sais qu'en dire. Faut que ça repose...

Rosamund vient de mourrir. En triant ses affaires sa nièce Gill trouve 4 cassettes audio à remettre à une mystérieuse Imogen. Au bout de plusieurs mois de recherches, celle-ci demeurant introuvable, Gill se résoud a écouter les cassettes. On y entend Rosamund, se sachant proche de la fin, décrire 20 photos, à destination d'Imogen dont on comprends qu'elle est aveugle. Au travers de ces 20 photos, 20 instantanés de vie, Rosamund reconstitue chronologiquement pour Imogen la vie de sa grand mère et de sa mère qu'elle n'a pas connu. Une histoire de famille et de transmission, d'un fardeau qui se renouvelle, d'une fatalité qui va se transmettre de mère en fille jusqu'à Imogen, bouleversant sa vie. Mais aussi l'histoire de Rosamund, observatrice qui est aussi passée à côté de sa vie, entrainée par les drames des autres. C' est mon 7eme Jonathan Coe, mais le ton de celui-ci a un ton plus intime, sans l'humour que l'on retrouve dans les autres. Au final encore un bon moment passé avec cet auteur.