La fille du fermier

Nouvelle qui se passe dans le Montana de Jim Harrison. Ambiance de l’Amérique « profonde », des fermiers, des armes, et des vengeances. Il ne se passe pas grand chose. Pas mal.

Bienvenue dans le Montana : âpre, sauvage, sournois mais aux étendues magnifiques. Ces grands espaces qui confèrent un sentiment de liberté, et de solitude. Où il faut savoir se battre pour exister : manger ou être mangé. On y part à la découverte de Sarah, une fillette isolée, à la situation familiale complexe : un père “taiseux”, aimant mais mal à l’aise ; une mère absente, distante. C’est quasiment seule que la jeune fille va se construire, grandir dans un environnement hostile où les hommes se comportent le plus souvent comme des bêtes. La chasse, les beuveries et le sexe semble y être les principales occupations… Sarah parviendra-t-elle à se préserver ? Malheureusement, du haut de ses 15 ans, elle croisera la route de la mauvaise personne et endurera ce drame intime qui ne cessera alors de lui coller à la peau… La vengeance semble s’imposer comme la seule solution. Une vengeance qu’elle alimente, qu’elle fomente, à laquelle elle se raccroche désespérément. Ira-t-elle jusqu’au bout de son funeste projet ? Jim Harrison nous brosse un portrait touchant d’une jeune femme indépendante, forte et terriblement perdue. Une adolescente qui peine à trouver sa place. Qui peine à s’attacher. Qui se construit dans le chaos mais dont la volonté de s’en sortir est palpable. En peu de pages, on parvient à s’attacher au personnage de Sarah et l’on ressent toute l’étendue de ses sentiments complexes, de ses tourments et de ses joies, tout de même. C’est la première fois que je lis cet auteur, et cela m’a donné envie d’en découvrir davantage ! J’ai vraiment apprécié cette plume qui nous immerge dans le récit, où l’on se sent proche des personnages. Par la suite, je pense m’orienter vers Dalva, qui semble l’un de ses romans les plus conseillés…

Montana, USA dans les années 80. Montana. État sauvage perdu entre montagnes et forêts à perte de vue et « au milieu coulaient des rivières »… Comme un arrêt dans les années 50’s… Sarah, jeune fille de 15 ans partagée entre nature, Lad son cheval et Vagabonde sa chienne et bonne protectrice… Entre ses deux seuls amis , Marcia et Terry un garçon mal dans sa peau avec son pied bot… Derrière ce cadre charmant et bucolique, les mauvais souvenirs reviennent… Lors d’une soirée avec son amie Priscilla… Soirée aux embruns alcoolisés… Mauvaises rencontres … Mauvais endroit au mauvais moment… Entre mélange de whisky et kétamine… A l’insu de Priscilla et de Sarah… Le cauchemar à répétition, des flashbacks vivaces qui refont surface… Et l’odeur de la vengeance ne fait que commencer… Priscilla ne s’en remettra pas… Pour Sarah, différentes rencontres lui apporteront une forme de « réconfort » sans mettre de mots sur son mal de vivre… La lecture et le piano lui apporteront une bouée de sauvetage contre ce cauchemar incessant dans sa tête … Oui, mais jusqu’à quand ? Se venger est elle la seule solution pour aller vers un meilleur ?? Histoire qui respire la nature à travers Sarah jeune fille qui a grandit trop vite dans un milieu très masculin, pays de cow-boys, mots crus et d’alcools forts… très fort … Mais où le plus fort n’est pas celui qu’on croit.

Un court récit sur une jeune fille éprise de liberté et amoureuse de son Montana d'adoption. Forte, fière, émouvante et passionnée, Sarah découvre une vie de labeur au milieu d'une nature grandiose. Elle qui a été coupée du monde par sa mère apprend les sentiments aux côtés de ses animaux et d'un professeur de piano. Déterminée, elle ne se laissera pas derouter par les epreuves.

Bien mais sans plus. À part la fin sinon c’est mou