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Résumé
Frère d'âme Moi, Alfa Ndiaye, dernier fils du vieil homme, j'ai vu les obus malicieux, les ennemis aux yeux bleus, le ventre ouvert de mon plus que frère, Mademba. Par la vérité de Dieu, j'ai entendu le capitaine Armand et son sifflet de mort, les cris des camarades. Ils disent que je mérite une médaille, que ma famille serait fière de moi. Moi, Alfa Ndiaye, dernier fils du vieil homme, je suis tirailleur sénégalais. « La nuit, tous les sangs sont noirs. »
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29 avis sur ce livre
- Kev85- 03/10/2019Redondance !À mes frères (sœurs) d’armes de la Littérature, immiscez-vous dans la tranchée, et faites attention aux obus, et à la folie...40
- MissChocolatine📚- 14/03/2019WouahJe suis loin de lire les livres qui ont reçu tel ou tel prix, même si je suis toujours l’actualité littéraire. Donc c’est une grande première et suite aux recommandations de ma bibliothécaire préférée que j’ai ouvert le dernier roman ayant reçu le prix Goncourt des lycéens, 2018. Même si je suis loin d’avoir eu un « coup de cœur », je dois admette que ce roman est une sacrée pépite. Je suis heureuse de m’être laissée embarquer par cette magnifique histoire. C’est un roman court au rythme soutenu par des chapitres courts. La plume de David Diop maîtrise à la perfection son sujet et surtout, elle dégage une certaine nonchalance et légèreté tout en contraste sur un sujet douloureux, difficile et réel. Direction 1ere guerre mondiale, les tranchées, la boue, la peur, la désolation rongée par les rats. Les blessés, les estropiés, les morts s’agglutinent dans le ballet macabre et rythmé par les coups de sifflet, véritable ode à la mort. Le soleil qui fuit, la pluie qui s’infiltre annonciatrice du malheur. Et là, parmi tant d’autres uniformes, il y a Mademba Diop et Alfa Ndiaye, tirailleurs sénégalais. Débute alors, un voyage magnifique sur ces liens fraternels bien plus puissants que ceux de l’amitié. Commence ainsi la grande Histoire dans la grande Histoire. Celle qui pourtant ne prend que deux lignes dans les manuels scolaires associés à cette première publicité de Banania, qui si je me souviens, avait pour but premier d’habituer la population à la présence d’hommes noirs dans les rangs de l’armée. C’est donc l’histoire bouleversante d’un homme détruit par la guerre, par la perte, par la folie que nous conte avec éloquence et sincérité David Diop. Une histoire aussi fracassante qu’assourdissante. Une histoire où rien n’est laissé au hasard où le passé resurgit pour contrer la noirceur tel un sauveteur incongru. Où le présent amoindrit l’homme à l’état du néant, se débattant avec son esprit, souillant ses mains, s’emparant les cris des morts aux viscères fumantes, dans le but ultime de survivre et de faire renaitre l’âme de son frère. C’est un roman emprunt de tragédie et de tourment. C’est le roman d’un homme et de tant d’autres. D’un souvenir oublié. C’est aussi magnifique que terrible.30
- Thierry du Doubs- 16/08/2023Par la vérité de DieuPar la vérité de Dieu c'est un livre étonnamment écrit que vous devriez comprendre car étonnamment il y a des répétitions qui se répètent. Par la grâce de Dieu, allez y c'est étonnamment étonnant.20
- Chris7649- 11/06/2020De l’horreur de la guerre à la magie africainePendant la 1 ère guerre mondiale Alfa tireur Sénégal voit son frére d’ame d’âme tué sous ses yeux et il va se venger en tuant de manière lache plusieurs hommes Dans une seconde partie , alfa est hospitalisé à l’arrière du front et la il livre son passé africain Les derniers chapitres plus étonnants nous laisse suppose qu’Alfa a retrouvé la communion d’esprit avec Mademba son frère d’âme20
- Filou42- 04/11/2019Destinée d'un ChocolatDès les premiers mots, ce roman se présente comme la confession d'un tirailleur sénégalais qui apparemment s'est rendu coupable d'un acte impardonnable ( "... je sais, j'ai compris, je n'aurais pas dû") dont il gardera le secret jusqu'à sa mort ("Mais je ne parlerai pas [...] Le poids de la honte ne s'ajoutera pas à celui de ma mort."). "Par la vérité de Dieu, l'honneur de la famille sera sauf, l'honneur de façade." C'est donc qu'il a été jugé et condamné à mort ? Le mystère est entier et au fond c'est sans importance. Ce qui importe, c'est cette plainte, cette douleur qu'exprime Alfa pour son "plus que frère" disparu, Mademba, dont il n'a pas voulu abréger les souffrances "pour ne pas contrevenir aux lois humaines, aux lois de nos ancêtres". Cette culpabilité le ronge à en perdre la raison. Jusqu'à sa personnalité ? Formidable roman de David Diop qui met en scène et en lumière les tirailleurs sénégalais, les préjugés auxquels ils doivent faire face et assumer afin de satisfaire aux demandes spécifiques du commandement militaire à leur égard. J'ai ainsi découvert que le coupe-coupe faisait partie de l'équipement réglementaire des tirailleurs. Parce qu'un bon tirailleur fait forcément peur à l'ennemi. C'est dans sa nature, c'est un Chocolat, sauvage, sanguinaire, sans pitié. Mais les Chocolats ne sont pas les seules victimes. Les Toubabs le sont tout autant. Victimes les uns et les autres du sifflet maudit du capitaine, qui donne le signal de l'assaut, et prélude à la boucherie. Comment ne pas penser au film de Kubrick, Les sentiers de la gloire ? Magnifique roman, écrit dans une très belle langue, qui force l'admiration.20
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