L'école des bonnes mères

J'ai reçu ce livre dans le cadre du prix des lecteurs Harper Collins et jusqu'à présent la sélection m'a réservé de très belles surprises mais voici l'exception qui confirme la règle. Sur le papier, l'histoire avait tout pour me plaire, mélange d'orange is the new black et de la servante écarlate. Mais dans les faits le contrat n'a pas été rempli. Je n'ai tout simplement pas pu terminer ma lecture, et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu, j'ai trouvé l'héroïne tout sauf attachante. Geignarde, elle se plaint sans arrêt et tourne en rond. Tous les personnages annexes sont du même acabit. Chacun ses stéréotypes mais aucun personnage pour rattraper les autres. Le deuxième point qui m'a fait lâcher ce roman est le fait qu'il ne décolle a aucun moment. Pendant les 400 pages que j'ai lu, rien n'a lancé l'intrigue, rien de dynamique n'arrive et on s'ennuie profondément. Vous lirez au moins 200 fois l'expression "mauvaise mère" ça c'est certain mais rien ne se dénoue et on a le sentiment de perdre son temps. La plume de l'autrice m'a également fait grincer des dents, très trash pour aucune raison, les considérations sexuelles sont omniprésentes et d'une façon qui nous empêche encore plus de nous représenter l'héroïne comme une mère, elle passe pour une personne à la vision clinique froide et égoïste, dépourvue de sentiments et particulièrement d'amour. Bref, je ne saurais décrire l'immensité de ma déception concernant cette lecture inachevée

💬En quelques mots : Maternité / mauvaises mères / leçons Quelle déception pour ce titre pourtant si prometteur ! Dans une société proche de la nôtre, une mère laisse son enfant seule pendant deux heures et se voit donc envoyer dans une école d’un nouveau genre, une école pour apprendre à devenir une bonne mère… Tant d’opportunités d’aborder des sujets de société comme la pression maternelle, les dépressions post-partum, les inégalités, la sur-médicalisation, l’omniprésence de la technologie, et pourtant tout reste de surface ! On tourne rapidement en rond, il y a énormément d’ellipses et pourtant, il en reste des longueurs… malgré son parcours, l’héroïne ne semble nullement évoluer et bien que ses difficultés ne soient pas à mettre de côté, elle se perd en atermoiements, en préoccupations crues assez malaisantes et inopinées et jérémiades. Si d’habitude le peu d’actions ne me dérange pas, avec ce titre-ci, c’est rédhibitoire puisque rien ne vient compenser ce manque d’événements : pas de plongée psychologique, peu de descriptions, pas de politique ou de réflexions sociétales… c’est plat et (trop) long tout simplement !

Imaginez, vous êtes mère, vous êtes séparés, vous vous occupez de votre petite fille de 18 mois en garde partagée. Vous travaillez, vous êtes épuisés, vous décidez sans vraiment réfléchir de faire un aller/retour à votre travail, et vous laissez votre fille seule chez vous. Seulement les voisins sont là, ils regardent, ils dénoncent. Voilà comment débute l'histoire de Frida, celle d'une mère, qui a eu une négligence. Les services sociaux débarquent dans sa vie, ils vont placer des caméras chez elle, l'observer sous toutes les coutures. Et puis elle va être jugée, condamnée à passer un an dans un centre de rééducation maternelle, où tous les jours, elle va devoir apprendre à être une bonne mère pour son enfant, à le prioriser... Et les hommes dans tout ça, subissent-ils le même traitement? Cette dystopie fait froid dans le dos, tellement elle fait écho à notre société actuelle. Celle où la mère, la sainte mère, doit se sacrifier pour son enfant, doit être parfaite, est jugée tout le temps avec l'essor des réseaux sociaux. Une lecture passionnante, déstabilisante, l'autrice arrive à créer des émotions dans des situations ubuesques et pourtant tellement possible en 2023... A lire📚

Une fiction bien réelle qui tourne au cauchemar dystopique lorsque Frida se voit retirer la garde de sa fille pour délaissement et abandon. Il lui faudra intégrer un internat-prison (digne de La Servante écarlate) pour prouver aux caméras qu'elle est "une mauvaise mère qui essaie d'être meilleure."

Frida est divorcé elle a la garde partagée avec Gust elle a la bonne idée de laisser sa fille de 18 mois Harriet seule 2h dans un trotteur avec 2 biscuits posés sur la table basse et la baie vitrée entre ouverte pour aller chercher un dossier au travail ,ses voisins la dénoncent à la police, les services sociaux le SPM lui enleve son enfant, dans cette dystopie les services sociaux sont radicaux aucune erreur n'est permise, l'assistante sociale fait exprès d'arriver en retard aux visites sous surveillance pour que Frida passe le moins de temps possible avec sa fille,tout lui est reproché elle est condamné pour délaissement et négligence la petite Harriet ira vivre avec son père et sa nouvelle femme, elle doit intégrer un programme de rééducation maternelle pour lui apprendre d'être une bonne mère, elle va devoir s'entraîner sur des enfants moitiés poupées moitiés robots, elle doit complètement s'oublier pour son enfant, être en vigilance permanente devenir parfaite chose impossible,ce qu'elle apprend est contradictoire les sévices physiques sont évidemment interdit mais les maîtresses (professeurs) doivent frapper les poupées ( l'éducation bienveillante prend un coup dans pour gueule) pour qu'elles pleurent et que les mères consolent les enfants le plus vite possible elles sont chronométrées comme les câlins ils ne doivent pas durer trop longtemps pour ne pas emprisonner l'autonomie des enfants, elles sont sous le jugement constant malgré son implication Frida ne fait jamais assez bien elle peut parler à sa fille que si ses résultats sont bon et passe plusieurs mois sans lui parler, l'intérêt de l'enfant est complètement oublié, pour couronner le tout l'institution est homophobe aucune relation entre femmes n'est acceptée. Je n'ai eu aucune empathie pour Frida qui laisse sa fille seule chez elle ne l'a mettant même pas en sécurité, les personnages sont tous détestables mention spéciale pour Suzanna la femme de Gust qui se fait passer pour une femme parfaite du genre qui vous fait lever les yeux au ciel toutes les 2 secondes, certaines mères qui ont maltraités leurs enfants méritent d'être là elles auraient même dû être en prison, on a l'impression qu'il n'y a que le sexe qui motive c'est femmes qui sont prêtent à coucher avec le premier vigil qui surveille l'école, Frida reconnaît qu'elle a eut des pratiques sexuelles dangereuses avec des hommes,l'autrice fait constamment référence au sexe et pratiques sexuelles qui n'ont aucun intérêt et ne sert pas l'histoire ça finit par être écœurant, la lecture n'est pas fluide mais je voulais tellement connaître la vie dans cette école que j'ai fini par me prendre au jeu on veut savoir jusqu'à quelle degré ils vont pousser le vice, l'auteur devrait quand même se renseigner un minimum sur le développement de l'enfant il ne peut pas dire "Va t'en " à 18 mois ou faire un dessin concret qu'un pedopsychiatre pourrait étudier ,cette histoire fait froid dans le dos surtout en étant une mère et dont le travail est de s'occuper des enfants