Le royaume du condor

Il y a tout d’abord, cette couverture que je ne me lasse pas d’observer. Elle appelle à la douceur et à la bienveillance. C’est une belle invitation au voyage, auprès de Mirella. Une invitation très intime, au cœur de sa vie. Que lui reste t’il ? Quels choix faire ? Quel combat mener ? Choisir ou subir son destin ? Vous découvrirez à travers ce roman, son parcours de vie, d’ouverture au monde, à soi et autrui. Ce cheminement qui va lui permettre de renouer et de pardonner. Ce roman est une ouverture au chamanisme. Ce lien entre la nature et l’homme, entre le visible et l’invisible. Ce roman est très inspirant. Envoûtant. Chargé en émotions. J’ai vu de mes propres yeux ce majestueux condor. J’ai entendu le son des flûtes andines et des tambours, j’ai observé les vigognes, dans un voyage sensoriel si puissant. À l’image de la Pachamama, la terre mère, symbole de force d’un peuple si accueillant, riche d’humanitude. Ce roman inonde d’une profonde sagesse. L’immersion au cœur de la Yunga mène le lecteur à la quiétude, à l’essentiel, dans une connexion très équilibrée à la nature, à la richesse de ce patrimoine culturel. Suivre le cycle de la vie et de mort. Donner vie et place aux végétaux, à la force et à la beauté de la nature. C’est un voyage très inspirant, de découvrir les rites chamanes et la place de la culture au cœur de Chiquena. Une connexion à l’invisible, au monde-autre. C’est puissant. Vibrant. Intense. Une quête spirituelle profonde et richement émotionnelle. Tout fait sens. Je vous conseille vivement de vous immerger dans ce voyage initiatique puissant, vibrant, au cœur de la cordillère des Andes.