Beyrouth-sur-Seine

J’ai beaucoup aimé ce livre. Il est assez détaillé sur les événements politiques de la guerre du Liban. Il m’a remis en mémoire les attentats, au Liban et à Paris, dans les années 85/86 (RER, hôtel de Ville, rue Marbeuf, Gibert, forum des Halles…) a fait ressortir de ma mémoire les noms de Walid Joumblatt, Bachir et Amin Gemayel, Fouad Ali Saleh… En même temps, la vie de la famille du narrateur est remplie de quotidienneté : les repas, les épices, les vacances, la mer, les lectures, les espoirs, les terreurs, les regrets. Un beau livre très sensible et très humain sur les difficultés de l’émigration, sur le sentiment d’être de nulle part, sur les origines vécues différemment selon les membres d’une même famille. Et bien sûr, sur le Liban.

Avec une humilité déconcertante, Sabyl Ghoussoub nous livre un récit familial et intime. Il révèle la complexité de se sentir citoyen d'un pays quand on a une double culture. Il pose la question de l'héritage, de l'identité et de la transmission. Un roman puissant sur les origines. Bouleversant.

Beau témoignage d’une famille Libanaise venue à Paris, raconté par le fils… Très touchant et quand on s’intéresse au Liban, une page d’histoire !

Émotion sincère donnée par une écriture douce et puissante à la fois.

Je n’ai pas du tout accroché à ce livre, j’ai eu beaucoup de mal à le finir. Probablement du fait de ma méconnaissance de l’histoire du Liban, des dates, des noms importants. Parce que je ne suis pas le public, j’ai l’impression d’avoir lu un cours d’histoire barbant sur un fond d’immigration et de déracinement.