Bienvenue au motel des Pins perdus

J’ai eu peur de cette lecture vu les précédents avis et finalement malgré les 700 pages c’est une lecture facile qui passe vite. L’histoire n’est pas futile elle cache un vrai message ne jamais abandonner même quand tout est contre vous et avoir le courage de ses opinions.

Livre bien à lire mais que je ne recommanderais pas, un grand mal à se mettre dans l'histoire. On s'attache finalement à Henny qui fais tout son possible pour voir ses proches heureux. Donc une histoire qui passe bien si vous avez du temps devant vous mais pas de coeur.

J’ai toujours apprécié les romans de Katarina Bivald. Elle place ses personnages au centre de l’intrigue et celle ci se passe souvent dans une ville paumée quelque part et c’est une recette qui marche pour moi. Après j’ai eu un peu plus de mal avec celui la qu’avec les deux autres. J’ai trouvé qu’il n’y avait pas tout à fait assez d’intrigue justement. Ça traîne un peu en longueur même si l’idée de base est originale. Je n’ai pas réussi à m’attacher à Henny, qui est pourtant le personnage principal. J’ai par contre adoré Mackenzy et Camilia. On saluera d’ailleurs l’écrivaine pour avoir donné vie à des personnages aux orientations sexuelles diverses, faisant de ce roman un roman très inclusif. J’ai beaucoup aimé la façon dont elle a traité la question du genre dans ce roman. Bref c’était une lecture un chouilla décevante mais qui reste agréable et sans prise de tête.

En lisant le synopsis il me tardait de lire le livre. Finalement j’ai été déçue, les protagonistes sont attachants mais le livre tire en longueur, décourageant. Il y a tout de même une belle histoire dans le fond, d’amitié forte, de fraternité.

Au moment de sa lecture, on peine à voir l’intérêt et la finalité de tout ça, Henny n’apportant aucune interaction réelle mais elle amène à ce roman la touche de sentiments et de mélancolie qu’il faut.... ca s’en révère compte ce livre pénètre nos bons sentiments et l’on regrette un peu de quitter ses personnages à la lecture de la dernière page